Un suivi mitigé a marqué la grève enclenché mardi à travers les wilayas du Sud du pays, en réponse à l’appel lancé par l’intersyndicale autonome du secteur de l’éducation pour faire aboutir des revendications socioprofessionnelles.
Dans la wilaya d’Ouargla, quelque 1.814 fonctionnaires pédagogiques et administratifs des trois paliers, sur un total de 2.859 travailleurs, ont répondu à l’appel de l’intersyndicale, selon des données fournies par la direction locale l’éducation, tandis que le représentant du syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Snapest), Rahmani Abdelatif, a fait état d’un taux de suivi de la grève de 60%.
Pour sa part, le secrétaire de wilaya de l’Union de wilaya des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), Mohamed Fethi El-Bar, a signalé un taux de suivi de 69,88%.
Dans la wilaya de Ghardaïa, les données de la direction de l’éducation relèvent un taux de 18,78% de suivi de la grève, alors qu’il n’a pas été possible d’obtenir des informations de représentants de l’intersyndicale.
A Adrar, l’on relève un taux de suivi de 8%, selon al direction du secteur, contre un pourcentage de 65% pour les trois paliers, avancé par le représentant de l’intersyndicale.
Un taux de 12,23% (enseignants et administratifs) est relevé dans la wilaya d’El-Oued, selon la direction du secteur, alors que le coordinateur de l’intersyndicale de la wilaya, Dab Zohir, annonce 51%.
De son coté, le coordinateur du Snapest de la wilaya de Tamanrasset, Youcef Abrazoulegh, a fait état de 11 lycées de la wilaya ayant répondu à l’appel à la grève de l’intersyndicale, alors que la directrice de l’éducation de la wilaya, Bousbiat Sektou, a fait part d’un taux de débrayage de 3,68% (1,11% dans le moyen, 16,78% dans le secondaire, et un taux nul dans le primaire).
L’intersyndicale autonome du secteur de l’éducation nationale avait lancé un préavis de grève nationale pour les 26 et 27 février en cours à travers les wilayas pour faire aboutir des revendications soulevées au ministère de tutelle.
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, avait réitéré le maintien du dialogue pour résoudre les problèmes en suspens, assurant que les « portes du dialogue restent ouvertes ».