La grève dans l’éducation s’est poursuivie aujourd’hui sur fond de guère de communiqués entre les syndicats, initiateurs de l’appel et le ministère de l’Education.
Mais quel que soit le taux de suivi le fait est que les élèves sont pénalisés et qu’un climat de pourrissement est en train de s’installer dans les établissements scolaires, pris en otage par des syndicats qui placent leurs intérêts étroits au dessus de ceux de leurs élèves.
Face à cette situation d’impasse qui angoissent les parents, l’Association des parents d’élèves se tourne vers le premier ministre, en espérant qu’il saura mettre fin au bras de fer .
“Une demande d’audience a été adressée il y a quelques jours au premier ministre pour ouvrir et en finir une bonne fois pour toute avec les grèves dans le secteur de l’éducation”, déclare Ahmed Khaled son président.
Ce dernier sans se prononcer sur le fond des revendications des syndicats, dénonce néanmoins “le recours systématique à la grève dont les élèves sont les seuls victimes”.
Ahmed Khaled attend donc d’être reçu par le Premier ministre.Mais en attendant il lance un nouvel appel aux syndicats et au ministre de l’Education “pour privilégier le dialogue”.
Un dialogue qui parait difficile tant les positions sont inconciliables. Les syndicats ne veulent faire aucune concession sur leur revendication alors que le département de Baba Ahmed explique que”tout ce qui peut être donné a été donné” et que “les revendications de syndicats relèvent de la surenchère irresponsable”.