La grève, annoncée par le Conseil national des profes seurs d’enseignement secondaire et technique (CNAPEST) et l’Union nationale des personnels de l’Education et de la formation (UNPEF), est maintenue, pour aujourd’hui.
Les responsables des deux syndicats, Nouar Larbi pour le CNAPEST et S.Dziri pour l’UNPEF, ont affirmé hier, au cours d’une conférence de presse, avoir attendu les résultats de la commission qui s’est réunie afin de trancher sur les revendications de l’Unpef et le Cnapest.
Au sujet des augmentations annoncées par le ministère de l’Education nationale, Nouar Larbi, dira qu’il s’agit d’un coup médiatique aux fins de manipulation de l’opinion. S. Dziri explique que ces «augmentations», dont fait état le ministère de l’Education, ne concernent en fait que la prime de rendement individuelle (PRI).
«Cela ne peut être considéré comme une augmentation de salaire, mais une augmentation de la prime individuelle intégrée au salaire de base», ajoute-t-il, avant de trancher que c’est «une façon de se soustraire aux demandes formulées par les enseignants ».
Autre point, le plus important selon les syndicalistes, est que l’augmentation de 40 % du salaire de base des enseignants est «une chimère».
Nouar Larbi dira «évalué chaque fin de mois, le rendement de l’enseignant est calculé du point 1 jusqu’au point 40 et il n’est pas évident que les enseignants atteignent systématiquement et tous une notation de 40/ 40. Il ajoute que les augmentations oscillent réellement entre 1.000 DA et 4.000DA au plus.
Et, selon les syndicalistes, même si l’augmentation de la PRI est la bienvenue, «elle reste loin de nos aspirations.» L’Unpef et le Cnapest estiment que la meilleure façon de rattraper les retards serait de créer une nouvelle prime et d’augmenter les primes existantes.
En outre, ils ont insisté sur la gestion des oeuvres sociales et de la mise en place d’une médecine de travail au profit des enseignants. Ces dossiers sont pour les syndicats, d’une importance capitale et ne peuvent être dissociés des autres revendications des enseignants.
Salah-Eddine K.