Grève dans l’éducation: Le ministère appelle les syndicats à négocier

Grève dans l’éducation: Le ministère appelle les syndicats à négocier

Le ministère de l’Education nationale réagit aux préavis de grève déposés par plusieurs syndicats du secteur. Dans un communiqué rendu public , le département de Nouria Benghebrit rappelle, à juste titre, les lois régissant le secteur et demande aux syndicats de les respecter. «Le ministère de l’Education tient à préciser que tout arrêt de travail est considéré comme une grève aux yeux des textes en vigueur et, par conséquent, le préavis de grève doit être négocié selon l’article 30 de la loi 90/02 modifiée et complétée», est-il souligné dans le communiqué.

Dans son appel renouvelé au dialogue avec les syndicats, le département de Benghebrit souligne dans ce sillage le fait que «toute grève doit être précédée d’une rencontre de conciliation conformément aux dispositions de la loi 90/02 citée plus haut et particulièrement ses articles de 16 à 20». Le ministère rappelle en effet sa «disponibilité» au dialogue. Il affirme qu’il reste disposé à «recevoir les syndicats individuellement pour étudier les revendications et essayer de parvenir à des solutions concertées conformément aux textes de loi régissant l’exercice du droit syndical et plus particulièrement du droit de grève ». Cette réaction du ministère intervient suite au communiqué commun signé par sept syndicats autonomes (Unpef, SNTE, Snapap, Snapest, Satef, CLA et Snapep) dans lequel ils appellent à un mouvement de



protestation les 10 et 11 du mois en cours.

Le CLA dépose son préavis de grève

Après l’appel à un mouvement de protestation les 10 et 11 février courant lancé par sept syndicats autonomes, le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), qui fait partie de l’intersyndicale, vient de déposer son préavis de grève. Dans une lettre adressée à la ministre Nouria Benghebrit, le CLA motive sa requête par l’insatisfaction de nombreuses revendications clairement formulées par l’intersyndicale de l’Education composée également de l’UNPEF, du SATEF, de la SANTE, du SNAPAP, SNAPEST et du SNAPEP. Le CLA série ainsi les revendications et les problèmes qui n’ont pas été réglés depuis plusieurs mois. Le premier point de discorde, c’est le statut particulier que les syndicats veulent faire réviser.

Le deuxième point est relatif à la revendication d’une promotion automatique de l’enseignant tous les 5 ans avec une réduction du nombre d’heures de travail par semaine. Dans son préavis de grève adressé à la ministre, le CLA demande l’application du critère de l’expérience de toutes les opérations de promotion d’une catégorie à une autre.

l L. H.