Gréve annoncée des paramédicaux : La réunion de la derrière chance

Gréve annoncée des paramédicaux : La réunion de la derrière chance
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Le syndicat des paramédicaux brandit la menace de grève pour les 23, 24 et 25 octobre si ses revendications ne sont pas satisfaites.

Une séance avec les paramédicaux est attendue aujourd’hui chez le ministre. Le syndicat réclame le reclassement professionnel dans la liste des métiers pénibles, l’accès aux postes de responsabilités et la révision de la formation. Le Syndicat des paramédicaux brandit la menace de grève pour les 23, 24 et 25 octobre si ces revendications ne sont pas satisfaites. Son président, Ghachi Lounès, considère que « beaucoup de choses restent à faire pour combler le manque de paramédicaux car il y a un sévère déficit d’effectifs ».

Le syndicat a formulé ainsi une liste de revendications préalable à la rencontre avec le ministre Hazbellaoui qui doit se dérouler aujourd’hui. Parmi cellesci, figurent notamment l’accès aux postes de responsabilité pour le personnel d’infirmiers, sages-femmes et anesthésistes qui disposent d’expériences et de compétences avérées. Les postes réclamés sont inclus au sein de la sous-direction des activités de soins et la sous-direction des services de santé. Pour illustrer cela, le président de la SAP indique que « beaucoup de services souffrent d’un déséquilibre en matière de soins ».

Au point où certains établissements de santé ne disposent pas de personnel en soins spécialisés. Le syndicat veut s’assurer également que la tutelle prenne en charge le reclassement de cette catégorie dans la liste des métiers pénibles afin de bénéficier plus tard de la retraite anticipée. Cette revendication « a été soumise depuis au moins un an sans qu’il y ait de réponse » regrette le syndicat.

Dans le même sillage,le SAP estime « qu’il est inadmissible que 5.000 paramédicaux puissent gérer la situation dans les services de soins alors qu’il y avait en 2016 près de 30.000 départs à la retraite ». En effet, le président du syndicat signale que dans certains établissements de santé publique « les services fonctionnent parfois sans paramédicaux ». En plus il estimpossible de confier les tâches aux stagiairespeu nombreux. Le SAP s’estattardé également sur la nécessité de revoirla formation dans ce corps. Lounès Ghachidéplore que « la formation est assurée par des gens qui ne sont pas du domaine ». Ilréclame un sursaut dans la qualité de formationconformément à ce qui se faitailleurs.

Le SAP estime à ce effet qu’ilfaudrait revoir même la durée de formationen impliquant les stagiaires durant leurcursus dans les services de santé commeles urgences et les services de chirurgie.Par ailleurs, le syndicat note toute sadisponibilité à participer aux réformessouhaitées par le ministre avec la paticipationde tous les acteurs du monde de la santé sans exclusive.

Par : FAYÇAL ABDELGHANI