Grève à l’éducation: des syndicats menacent de durcir la protestation

Grève à l’éducation: des syndicats menacent de durcir la protestation

Le mouvement de protestation au niveau de l’éducation nationale prend de plus en plus d’ampleur. D’autres syndicats ont décidé de rejoindre la protestation et menacent de durcir encore plus le ton dans les prochains jours.

Alors que le syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), avait programmé une grève pour aujourd’hui mercredi, voilà que trois membres de l’Intersyndicale de l’éducation annoncent à leur tour une action similaire pour la même journée. Plus encore, ils menacent de durcir la protestation pour les jours à venir.

En effet, l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) et du Conseil des lycées d’Algérie (Cela) avaient annoncé, dans un communiqué commun, une grève pour ce mercredi 28 avril 2021.

Après avoir fait le tour des revendications, ces trois syndicats annoncent donc leur décision « d’entrer dans une série de mouvements de protestations qui seront entamés par une grève le mercredi (aujourd’hui NDLR), accompagnée de sit-in devant les sièges des directions de l’Éducation », indique-t-on dans le communiqué. Ceci dit, ils précisent que « la date d’une autre grève sera communiquée avant la fin de la semaine en cours ».

Les principaux axes de revendications des syndicats

Dans le volet social des revendications des trois syndicats protestataires, l’on trouve la question du pouvoir d’achat et de la retraite proportionnelle et sans condition d’âge, l’application immédiate du décret 14/266 avec effet rétroactif et la publication du statut particulier

Il s’agit également, selon le communiqué, du versement des arrières de paiement, la création d’une prime spéciale pour les corps communs et la mise à jour de la prime de zone selon le nouveau salaire de base…

Pour ce qui est du volet pédagogique, les syndicats de Unpef, du Satef et du Cela demandent, entre autres, la révision des programmes scolaires et des méthodes d’enseignement,

Ils revendiquent également l’amélioration de la formation et les conditions de scolarisation et la réduction du volume horaire pour tous les cycles, ainsi que la dispense des enseignants du primaire des activités extrapédagogiques.