Après 5 jours de grève, les cheminots ont repris vendredi le travail après un protocole d’accord intervenu la veille entre la direction général de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) et la Fédération nationale des cheminots (UGTA).
Jeudi, Abdelhak Benmansour, représentant des travailleurs, affirmait que les grévistes « refusent » de reprendre leur travail tel que demandé par la DG et la Fédération nationale des cheminots.
« Le 1er train a quitté vendredi matin à 06h25 la gare Agha d’Alger vers Oran, suivi d’un 2ème train rapide vers la même destination à 08h00 », a indiqué à l’APS le chef d’unité de la gare.
Selon la même source, la circulation des trains est revenue à la normale sur tout le territoire nationale après les négociations menées entre la direction générale et le partenaire social.
Au cours d’une réunion d’urgence entre le Conseil d’administration de la société et la Fédération nationale des cheminots, il a été convenu d’appeler les travailleurs à reprendre leur le travail « dans l’intérêt de la société et des citoyens », a indiqué à l’APS le DRH de la SNTF, Noureddine Dakhli.
La SNTF s’est engagée à satisfaire les revendications des travailleurs, à travers le versement du rappel d’une augmentation de salaire à partir de septembre 2009 et l’application des décisions du Conseil d’administration de la société, a-t-il précisé.
Le représentant des travailleurs, Abdelhak Benmansour, a, quant à lui, affirmé que les travailleurs « refusent » de reprendre leur travail tel que demandé par la DG et la Fédération nationale des cheminots car, a-t-il précisé, « ils (les travailleurs) ignorent le contenu de l’accord, les modalités et le calendrier de versement du rappel ».
Les travailleurs de la SNTF sont à leur cinquième journée de grève. Ils réclament un rappel d’une augmentation de salaires à partir de 2009.
« C’est une grève légitime et la revendication est légitime. On demande un rappel sur une grille de salaires qui a été instaurée depuis 2009 », affirmait dimanche 16 octobre Boumansour Abdelahak à la chaine III de la radio algérienne.
Le jour même, sur les mêmes ondes, M. Dakhli excluait pourtant l’idée d’une augmentation. « C’est très difficile eu égard à la situation financière de l’entreprise de pouvoir donner suite tout les deux ou trois mois à des revendications salariales », disait-il.
Avec APS
