Greffe d’organes : En attendant la griffe de Bouteflika

Greffe d’organes : En attendant la griffe de Bouteflika

Le programme national de greffe d’organes devrait bénéficier de nouvelles mesures. C’est ce qu’a annoncé hier le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès.

Selon le ministre, c’est un décret présidentiel qui viendra relancer les transplantations d’organes en Algérie.

F.-Zohra B. – Alger (Le Soir) – Intervenant en marge de l’inauguration des cours supérieurs d’immunologie organisés à l’Institut Pasteur d’Algérie, le ministre a, par ailleurs, expliqué que le manque de médicaments et de vaccins est à imputer à un problème de distribution.

Il a précisé, en outre, que ces mêmes médicaments ont été réceptionnés au début du mois de Ramadan. Djamel Ould Abbès a aussi annoncé que 1 500 médecins spécialistes ont été affectés au niveau du territoire national. Cette opération répond, selon le ministre, à l’important besoin en médecins spécialistes à l’intérieur du pays, notamment dans les régions du Sud.

Il s’agit aussi, a expliqué le premier responsable du secteur de la santé, d’«appuyer le programme de formation en médecine spécialisée et une répartition équitable des praticiens aux quatre coins du pays. Les moyens nécessaires sont d’ailleurs disponibles». Concernant les 4 millions et demi de doses de vaccin contre la grippe H1N1 qui n’ont pas été utilisées et qui seront périmées le 31 octobre prochain, le ministre a annoncé qu’une demande a été adressée au laboratoire britannique GSK pour que celles-ci soient échangées contre des vaccins pédiatriques.

A ce propos, Ould Abbès a précisé que les travaux pour la réalisation d’un hôpital pédiatrique au niveau de la capitale seront bientôt lancés. Il a dit aussi que des centres anticancéreux seront réalisés dans les différentes régions du pays. Ce projet concerne également le renouvellement du matériel de radiothérapie et sa modernisation.

Pour ce qui est du Cours supérieur méditerranéen, il se tient pour la deuxième fois en Algérie et pour la quatrième fois au niveau méditerranéen. Il s’agit de cours sur l’immunologie des infections et sera suivi par des chercheurs algériens ainsi que des participants venus du Maghreb, d’autres pays africains et de France. Ils seront 43 participants, dont 26 Algériens, sélectionnés parmi 120 candidats qui suivront un enseignement consistant en des travaux pratiques en immunologie.

Les spécialistes expliquent que les maladies infectieuses sont parmi les principales causes de décès dans le monde. L’Organisation mondiale de la santé estime à 3,5 millions le nombre de personnes touchées par ces pathologies.

F.-Z. B.