Malgré tous les aléas dus à la chaleur et au congé estival, des centaines de milliers d’algériens sont sortis dans la rue, pour le 26e vendredi consécutif, à travers plusieurs wilayas du pays afin d’exprimer leur attachement à leur révolution pacifique.
Comme chaque vendredi, dans la capitale, la mobilisation était imposante donnant ainsi la preuve que les algériens tiennent, plus que jamais, à ce mouvement qui traverse les mois et les saisons sans céder aux manœuvres visant à l’avorter, aux tentatives de le diviser et de le dévier.
Les marcheurs n’ont cessé de scander, haut et fort, des slogans hostiles au pouvoir. « Pour un état civil et non militaire », « Doula Madania, Machi 3askaria », « Karim Younes, à la poubelle », «il n’y a pas de dialogue avec les bandes», «Qu’ils dégagent tous», « Rahou djay el3issyan elmadani (la désobéissance civile arrive) », sont les principaux slogans scandés par les manifestants.
Face à l’entêtement du pouvoir à satisfaire ces revendications, à leur tête, le départ du chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, les manifestants ont menacé, pour le troisième vendredi consécutif, de recourir à la désobéissance civile, comme un moyen de pression supplémentaire sur le pouvoir.
Les manifestants n’ont pas oublié les détenus de l’opinion, les Hirakistes ont lancé des appels à la libération de ces derniers, notamment le moudjahid Lakhdar Bouregaâ et les jeunes incarcérés pour avoir manifesté avec l’emblème amazigh.
Massin.A
