La grande mosquée d’Alger fait face à énormément de problèmes techniques, c’est ce que révèlent certaines sources proche du dossier.
Tout d’abord, la hauteur du minaret: Lors de la présentation du projet en 2007, on avait annoncé que celui-ci culminerait a 270 mètres, en 2015, il pose un problème de temps, pour respecter les délais, l’Algérie devra revoir à la baisse ses ambitions. Sacrilège! quand on sait que ce fameux minaret devra faire la renommée de la mosquée. D’ailleurs, pour le moment, aucune décision n’a été prise dans ce sens là, le ministre de l’habitat, Abdelmajid Tebboune a confirmé que « Le minaret reste à 270 m ».
Autre problème posé, la faisabilité du projet: La mosquée se trouve sur un terrain argileux et marécageux, ainsi, il serait difficile de faire tenir un édifice aussi haut sur un tel terrain, selon les sources« Les réassureurs boudent le projet en raison justement des risques liés à l’instabilité du minaret qui pourrait devenir une tour de Pise bis dans quelques années », en effet, la compagnie d’assurance Cash, en charge de l’assurance du projet, peine à trouver un réassureur étranger pour la Grande mosquée d’Alger.
Tout ces problèmes ont poussé le gouvernement algérien a résilié le contrat, l’été dernier, avec le bureau d’études allemand en charge du suivi du projet, car ils auraient demandé beaucoup de temps pour résoudre les problèmes soulevés , et ont émis des doutes sur la stabilité d’un minaret à 270 mètres de hauteur.

Depuis le départ des Allemands, le ministère de l’Habitat n’a pas recruté un autre bureau d’études pour le suivi des travaux de réalisation, ce qui est extrêmement risqué pour un édifice conçu pour accueillir 120 000 fidèles.