Durant toute la durée des travaux de la ligne de tramway et après sa mise en service, plusieurs axes routiers à Oran par où circulent le tram se sont vus désengorgés en raison du rétrécissement de la chaussée, mais cela n’a pas été sans créer des désagréments au niveau d’autres rues du fait de la forte densité d’automobiles qui ont préféré se rabattre sur celles-ci avec l’idée d’éviter les encombrements.
Malheureusement, cette situation a créé l’effet inverse puisqu’à trop vouloir utiliser ses déviations, les embouteillages se sont multipliés depuis.
L’un des exemples les plus flagrants est la rue de Tlemcen qui est devenue trop exiguë pour les automobilistes d’autant plus que cette rue est empruntée par plusieurs lignes d’autobus, comme les N° 17 et 37, le 18 et 14.
Ces bus garent n’importe où et n’importe comment en raison du stationnement de certaines voitures sur les deux côtés de la chaussée, qui gênent énormément leurs arrêts, alors que celle-ci aurait dû être réglementée en matière de stationnement.
Mais, la plupart de ces transporteurs ajoutent au congestionnent de la circulation pour ne pas dire que ce sont eux qui le créent puisqu’ils marquent, pour la plupart, de longs moments d’arrêt au niveau de l’ex-cinéma Eldorado pour tenter de faire le plein d’usagers en provenance du marché de M’dina El J’dida.
Ces derniers ne s’offusquent nullement de bloquer la circulation et plus particulièrement lorsqu’ils sont garés de part et d’autre de la rue. Les altercations avec les automobilistes sont monnaie courante allant parfois jusqu’à des agressions physiques qui se terminent parfois dans les locaux de la sureté urbaine.
Il y a quelques jours, un chauffeur de bus a carrément abandonné son bus après un coup de colère, suite à une violente dispute avec un automobiliste, les deux antagonistes ont frisé l’irréparable.
Cette voie qui est de plus en plus empruntée par les voitures qui évitent le boulevard Mascara doit faire l’objet d’un renforcement d’agents de l’ordre pour fluidifier la circulation et surtout sanctionner ces bus qui s’érigent en de véritables nababs à cet endroit.
S.A. Tidjani