L’utilisation des réseaux sociaux a donné naissance à de nouveaux métiers en Algérie. En effet, le phénomène Facebook qui a embrasé la Toile algérienne a permis à des jeunes start-up algériennes de mettre en place de nouveaux métiers qui permettent de créer des emplois et de booster l’innovation.
Dans un entretien accordé au supplément économique d’El Watan, Nassim Lounes, le co-fondateur et Général Manager de Med&Com, a reconnu ainsi que « l’utilisation des réseaux sociaux par les entreprises a donné naissance à de nouveaux métiers ».
« En effet, les pages Facebook se créent en général au niveau du département marketing, ensuite cela prend de l’ampleur et demande beaucoup de travail, c’est aussi de la stratégie. Ainsi, des agences ont été créées à l’image de Med&com pour aider les entreprises à gérer leur présence sur le Web », a-t-il expliqué à ce sujet en recommandant aux entreprises algériennes d’investir dans ce créneau car l’impact économique de la présence des entreprises sur les réseaux sociaux est bel et bien réel.
Ces investissements permettront aussi aux jeunes de s’orienter vers ces nouveaux métiers relatifs aux médias sociaux. « C’est un nouveau métier qui est né, aucune école ne forme aux métiers des médias sociaux. Chez Med&com, nous essayons de détecter des passionnés, des profils ayant déjà des blogs, des Fan Page, des forums, et nous les mettons dans des conditions de travail favorables leur permettant de gérer ceux de nos clients », a relevé à ce propos M. Lounes.
Ce dernier a déploré, enfin, l’absence sur les réseaux sociaux des « organisations étatiques qui sont encore réfractaires à ce type de communication, bien qu’elles aient tout intérêt à développer leur présence sur le Web ».
« On peut imaginer le ministère de l’Intérieur qui adopte ce type de communication dite « one to all », en rendant accessible en ligne la consultation du dossier à constituer pour avoir un passeport. L’information serait diffusée une seule fois, mais ce sont des milliers voire des millions d’utilisateurs qui auront accès à celle-ci. Le coût serait plus élevé si le ministère en question mettait en place un système de communication du type « one to one » correspondant à un service hotline destiné à assister les utilisateurs par l’intermédiaire d’un télé-assistant », a fait remarquer en dernier lieu le gérant de Med&Com.