Le nouveau gouvernement algérien se dessine sous de nouveaux auspices. Sous la direction de Sifi Ghrieb confirmé dans ses fonctions, neuf femmes prennent place autour de la table du Conseil des ministres.
Leur nomination, intervenue ce dimanche, dessine une configuration inédite où la représentation féminine gagne du terrain, passant de six à neuf portefeuilles occupés par des ministres et secrétaires d’État.
Nouveau gouvernement en Algérie : stabilité et mouvement parmi les ministres femmes
L’équipe gouvernementale voit se mêler continuité et renouveau. Quatre femmes conservent la confiance des autorités et restent à leur poste. Soraya Mouloudji poursuit son action au ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, tandis qu’Houria Meddahi continue de piloter le Tourisme et l’Artisanat.
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Dans les rangs des secrétaires d’État, Bakhta Selma Mansouri et Karima Bakir voient leurs mandats renouvelés, respectivement chargées des Affaires africaines et des Mines.
Un jeu de chaises musicales ministériel a concerné deux figures connues. Kaoutar Krikou, précédemment en charge des Relations avec le Parlement, hérite du ministère de l’Environnement. Dans le même temps, Nadjiba Djilali opère le mouvement inverse, quittant l’Environnement pour les Relations avec le Parlement.
Trois nouvelles figures féminines rejoignent le gouvernement
Le remaniement s’est surtout traduit par l’arrivée de trois nouvelles ministres, symboles d’un élargissement des compétences féminines à de nouveaux secteurs. Amel Abdellatif prend les rênes du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, un portefeuille stratégique.
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Le ministère de la Culture et des Arts revient à Malika Bendouda, qui fait ainsi son retour au gouvernement. Enfin, Nassima Arhab endosse la responsabilité de la Formation et de l’Enseignement professionnels, un domaine central pour l’avenir économique du pays.
Cette composition n’apparaît pas comme un hasard. Elle s’inscrit dans le cadre d’orientations affirmées en faveur d’une plus grande inclusion des femmes aux responsabilités supérieures. Lors de la dernière Journée internationale de la femme, le président de la République avait réaffirmé son engagement à « renforcer la place de la femme dans la société et à lui permettre l’accès aux postes de haute responsabilité ».
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En somme, le gouvernement Ghrieb entre en fonction avec une équipe élargie et diversifiée. La place accordée aux femmes, désormais plus visible que jamais, sera observée à l’aune des actions et des décisions qui façonneront le prochain chapitre de la politique algérienne.