Très agacé par les blessures de dernière minute de Feghouli et Bentaleb, Christian Gourcuff n’a pas caché son inquiétude, mais avance qu’il possède en place un groupe de qualité. Gourcuff a, par contre, esquivé le cas Belaïli, tout en lui lançant une petite flèche.
Coach, les joueurs n’ont-ils pas trop souffert de ce long voyage en Afrique du Sud ?
Bon écoutez, on s’est un petit peu reposés, les joueurs ont profité un peu pour dormir dans l’avion, mais il est clair que ce n’est pas suffisant, parce que dormir sur un lit et dans un avion, ce n’est pas pareil. Maintenant, on va essayer de récupérer un peu une fois sur place à l’hôtel.
Le stage se déroulera au Lesotho et la préparation aura lieu à Pretoria, c’est aussi un autre voyage à effectuer…
On est là, on va essayer de bien s’adapter au climat et prendre nos repères sur les conditions de jeu qui séviront au Lesotho. C’est pour cette raison, d’ailleurs, qu’on a effectué ce stage ici, soit 5 jours avant le match. On sera d’attaque face au Lesotho, c’est le plus important.
Vous allez devoir composer sans Sofiane Feghouli et Nabil Bentaleb, un mot par rapport à ces deux défections ?
C’est dommageable évidemment ! Se passer des services de deux joueurs si importants est toujours difficile. C’est pour ça que j’ai toujours dit que c’est pénible de préparer un match comme ça en un laps de temps assez réduit. Les surprises sont toujours présentes, il peut toujours y avoir des blessures qui interviennent.
Ils souffrent de quoi exactement ?
Pour Sofiane Feghouli, il s’est blessé dimanche soir au dos. Je pense que c’est une déchirure contractée lors de son match avec Valence. Pour Nabil, c’est un accident domestique bête, c’est vraiment un manque de chance, il a été opéré donc il ne pouvait pas être là. Ce sont deux absences de poids, mais on fera avec.
Un commentaire sur le cas Belaili qui devait être là ?
Ecoutez, je préfère parler de ceux qui sont là, il ya El Orfi et Gourmi qui nous ont rejoints précipitamment, donc voilà on prépare le match avec les présents. C’est tout ce que j’ai à dire là-dessus.