Google tente d’apaiser les inquiétudes des éditeurs en ligne à l’entrée en vigueur du GDPRGoogle tente d’apaiser les inquiétudes des éditeurs en ligne à l’entrée en vigueur du GDPR

Google tente d’apaiser les inquiétudes des éditeurs en ligne à l’entrée en vigueur du GDPRGoogle tente d’apaiser les inquiétudes des éditeurs en ligne à l’entrée en vigueur du GDPR

Google d’Alphabet Inc a cherché à atténuer les inquiétudes des éditeurs en ligne sur les effets immédiats qu’auront les règles européennes de confidentialité des données privées, en vigueur depuis vendredi, sur leurs activités publicitaires. En vertu du règlement général sur la protection des données (GDPR), les organisations doivent désormais avoir une justification transparente pour le traitement des données personnelles.

Le GDPR menace d’amendes allant jusqu’à 4% des revenus de l’entreprise pour des violations, même si les avocats et les fonctionnaires de l’Union européenne ont averti qu’il y aura une période de grâce.

Selon Reuters, citant des personnes proches du dossier, les responsables de Google ont annoncé qu’un travail de conformité est en cours et que des outils supplémentaires seraient proposés aux éditeurs en juin et en août.

Les entreprises internet qui suivent les activités en ligne des utilisateurs, que ce soit pour le shopping, les activités bancaires ou autres, sont confrontées à un examen minutieux. Les nouvelles règles exigent qu’elles aient une justification spécifique, telle que le consentement, pour l’utilisation de renseignements personnels.

Le pire des cas pour Google et les annonceurs serait que les utilisateurs refusent de partager leurs données personnelles. Certaines publicités qu’ils rencontrent ne seraient plus personnalisées en fonction de leurs intérêts.

Les développeurs d’applications mobiles sont également confrontés à ces problèmes de conformité avec le GDPR. Jonathan Hillebrand, qui fabrique des applications de voyage et d’éducation financées par la publicité, a déclaré à Reuters qu’il devait développer son propre outil pour le moment, car Google «est arrivé en retard à la fête».