Des consortiums menés par les groupes pétroliers Total, CNOOC et Repsol se sont vus attribuer dimanche trois permis de prospection et de production d’hydrocarbures par le ministère algérien de l’Energie.
Dix licences avaient été mises aux enchères. Lors de la dernière opération d’attribution de licences, quatre permis seulement avaient été attribués sur 16 proposés.
Dimanche, le consortium mené par le chinois CNOOC a obtenu une licence pour la zone pétrolière de Hassi Bir Rekaiz, tandis qu’un consortium mené par Total (TOTF.PA: Cotation) remportait un contrat pour les gisements gaziers d’Ahnet et que le groupe mené par l’espagnol Repsol (REP.MC: Cotation) gagnait un permis pour la zone gazière d’Illizi Sud-Est, à la frontière avec la Libye.
Selon des dirigeants du secteur pétrolier, la zone d’Ahnet, qui couvre 17.358 km carrés, pourrait permettre de produire d’énormes volumes de gaz naturel. Elle se situe près du gisement gazier d’In Salah exploité par les britannique BP (BP.L: Cotation), norvégien StatoilHydro (STL.OL: Cotation) et algérien Sonatrach.
La Sonatrach s’est engagée à construire un pipeline entre Ahnet et Hassi Messaoud, centre principal de production des hydrocarbures en Algérie, à temps pour le début de la production gazière, prévu pour 2014.
« Nous sommes satisfaits du résultat, bien que nous aurions souhaité attribuer la totalité des dix licences proposées, » a déclaré le ministre algérien de l’Energie Chakib Khelil à la presse.
Pour expliquer ce phénomène, il a invoqué des « circonstances particulières » liées à la crise mondiale et au marché international du gaz, sans plus de précision.
« Il y avait un problème avec les prix du pétrole l’an dernier et cette année, il y a un problème avec les prix du gaz », a-t-il dit.
Le prix d’attribution des licences n’a pas été communiqué.
(Hamid Ould Ahmed, version française Danielle Rouquié)