GICA envisage de réaliser deux cimenteries à Relizane et à Bechar

GICA envisage de réaliser deux cimenteries à Relizane et à Bechar

L’Algérie aura deux nouvelles cimenteries avec une capacité de production de trois millions de tonnes par an. C’est ce qui ressort des déclarations faites à l’APS par le Président-Directeur Général (PDG) du Groupe Industriel des Ciments d’Algérie (GICA), M. Yahia Bachir qui a affirmé que les deux nouvelles entités seront réalisées dans les wilayas de Relizane et Bechar.

« Nous entamerons les travaux de détermination du volume des gisements en matières premières, dés qu’on obtiendra l’autorisation provisoire ou les titres miniers d’exploration de l’ANPM (Agence Nationale du Patrimoine Minier), ce qui nous permettra de dimensionner ces futures cimenteries », a précisé Yahia Bachir.



Selon ce responsable, la future cimenterie de Relizane produira deux millions de tonnes de ciment par an et créera 600 postes d’emploi directs, en cas de disponibilité de gisements, alors que celle de Bechar est appelée à produire un million de tonnes annuellement et à créer pas moins de 450 emplois directs.

Si la réalisation de la cimenterie de Bechar sera l’œuvre exclusivement du groupe GICA, celle de Relizane sera réalisée en partenariat avec le Fonds National de l’Investissement (FNI) et la société chinoise China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) qui s’occupe déjà de la réalisation de la mosquée d’Alger.

Yahia Bachir a par ailleurs souligné l’intérêt du groupe qu’il dirige sur un éventuel projet de réalisation d’une mini-cimenterie dans le grand Sud algérien. « GICA est intéressé par la réalisation d’une mini-cimenterie dans le grand sud du pays, d’une capacité de production annuelle de 200.000 à 250.000 tonnes, si des gisements sont identifiés et localisés », a-t-il précisé.

La production nationale actuelle de ciment est de plus de 18 millions de tonnes par an et le groupe GICA ambitionne de la porter à 29 millions de tonnes à l’horizon 2018, d’autant plus que le marché national enregistre aujourd’hui un déficit de production estimé à 2,5 millions de tonnes, obligeant le groupe à procéder à l’importation de ce matériau.