Dans un entretien accordé au journal français, le Progrès, le latéral gauche algérien de Saint-Étienne, Faouzi Ghoulam, a exprimé toute sa déception, après la défaite qu’a concédée sa formation, dimanche dernier, à l’occasion du derby face au voisin lyonnais. Stéphanois de cœur, le joueur a regretté ce nouvel échec, qui pèsera dans la tête des joueurs pour la suite du championnat. «Je ne sais pas s’il y a un mot pour être plus que déçu.
Je suis dépité. Je suis Stéphanois, j’attendais cette rencontre avec impatience. On perd encore, au bout d’un moment, ça devient vraiment rageant. Ce qui m’enrage, c’est de perdre et de voir les Lyonnais heureux, après avoir marqué leur but. C’est un double coup de massue qu’on reçoit sur la tête. J’espère qu’on se ressaisira rapidement pour oublier cette défaite. Même si elle pèsera, je sais qu’on va se relever. Mais en tant que Stéphanois, je suis vraiment abattu. Les Lyonnais étaient souvent au sol en train de «pleurer». D’habitude, ils nous rentrent dedans, là ce fut l’inverse. Mais à côté de ça, on a manqué de justesse technique, de percussion, c’est ce qui aurait pu faire la différence», dit-il.
«Normal que je riposte quand on fait du mal à mon coéquipier»
Au cours de ce chaud derby, un accrochage a eu lieu entre le néo-international et le défenseur de Lyon, Umtiti. A ce propos, Ghoulam dira :

«Mon accrochage avec Umtiti ? C’est ça le derby, ça fait partie du jeu. Quand un adversaire fait du mal à un de mes coéquipiers, ça m’énerve tout de suite. Encore plus, quand c’est un Lyonnais. Ils ont commencé à parler, à sortir des phrases. Comme je suis Stéphanois, je trouvais ça normal de riposter.»