Le sociétaire du Napoli, Fawzi Ghoulam, affirme que le nul est bon à prendre au vu de toutes les difficultés rencontrées avant et pendant la rencontre. Le latéral gauche des Fennecs estime que la deuxième mi-temps a pu remettre les choses à leur compte. D’autre part, Ghoulam dira que le match retour sera une bonne occasion pour montrer le vrai visage de l’équipe nationale
Vous avez certainement poussé un grand ouf à la fin du match, n’est-ce pas ?
Et comment ! On est soulagés par ce nul au vu des difficultés rencontrées aujourd’hui face à la Tanzanie. On n’a pas perdu c’est une très bonne chose, on s’est fait avoir en fin de première mi-temps, au moment où on allait rentrer aux vestiaires, c’était un but coup de massue et le second est intervenu en deuxième mi-temps, mais les dernières vingt minutes ont été les nôtres où on a su maitriser le jeu, pour revenir à la marque, Hamdoullah et comme vous dites, on a poussé un grand ouf.
Mais que s’est-il passé au juste, vous n’y étiez pas du tout ?
Je l’ai dit avant, les conditions climatiques ont eu raison de nous, on se sentait étouffés par la chaleur et l’état du terrain qui nous a handicapés pour pouvoir asseoir notre jeu sur nos adversaires qui connaissaient mieux que nous la surface de jeu, ce qui a fait qu’ils paraissaient mieux en jambes que nous, surtout en première mi-temps. Mais on pouvait malgré notre lourdeur mettre au moins un but, mais la chance nous avait tourné le dos, pour se remettre en deuxième mi-temps.
En deuxième mi-temps, vous vous êtes ressaisis en quelque sorte ?
Heureusement, vous vous imaginez si on avait perdu, ça aurait été une catastrophe, mais avec la volonté de tous mes coéquipiers, les consignes et les changements effectués par le sélectionneur national, on a su revenir au score et sauver les meubles.
Justement, lors du second half même le système avait changé…
J’en conviens, et les changements tactiques sont faits pour ça, on a su retrouver en quelque sorte notre manière de jouer sur des accélérations et des passes dans l’intervalle, et Slimani avait fini le boulot devant pour notre grand bonheur. Par ailleurs, il fallait revenir au score car deux buts à zéro était un score assez pénible à accepter, donc il nous fallait une réorganisation et le fait de réinvestir le camp des Tanzaniens en deuxième mi-temps a été bénéfique pour les attaquants
Que s’est-il passé avant le match ?
Voilà, c’est aussi l’une des raisons qui nous a mis en colère et qui a un peu déstabilisés notre façon de jouer. On s’était présentés au stade à l’avance pour la visite d’usage de cette enceinte, mais à notre grand dam, on est restés cloués très longtemps. En fait on n’a fait qu’attendre et cela a déconcentré le groupe.
Pensez-vous que le résultat est sécurisant ?
Non, pas du tout car ce serait se mettre dans la difficulté avant de recevoir la Tanzanie à Blida. Là-bas ce sera chez nous et devant nos supporters qu’on ne doit en aucun cas décevoir. A Blida, on jouera différemment, car on doit inscrire des buts pour éviter à notre adversaire de gagner en confiance. En tout cas on doit gagner notre deuxième match et passer.
Un mot pour les supporters ?
Je leur dis de nous excuser pour cette contre-performance, quoi qu’elle soit bonne à prendre au vu des difficultés qu’on a rencontrées, sinon on leur promet de jouer différemment en Algérie car on a vraiment l’intention de se qualifier