Partiellement guéri de sa blessure au bras – il dit qu’il lui faudra encore un mois pour être complètement rétabli – Fawzi Ghoulam retrouve avec beaucoup de joie la sélection d’Algérie, à l’occasion de la double confrontation face au Malawi. Le défenseur de Naples affichait un état d’esprit irréprochable à son arrivée à l’aéroport, hier après-midi.
Vous n’avez plus revu le groupe depuis le Mondial…
Ça fait longtemps, effectivement, que je ne suis pas en sélection. Je n’ai plus revu mes coéquipiers depuis la Coupe du monde. Ça coincide avec la fête de l’Aïd et j’en profite pour dire saha aïdkoum à tous les Algériens.
Votre blessure au bras est-elle complètement guérie ?

Je ressens encore des douleurs. C’est pour cela que je suis obligé de porter une attelle. Ce n’est pas encore cicatrisé. Normalement d’ici à un mois, je serai complètement rétabli.
Vous avez quand même enchaîné quelques matchs avec Naples, comment vous sentez-vous physiquement ?
Je ne suis pas encore à 100%, car j’ai raté une petite partie de la préparation d’intersaison, en raison de la Coupe du monde. Après, il y avait cette blessure qui m’a freiné dans mon élan. Je commence maintenant à jouer des matches. Le coach me fait confiance. Il me fait jouer pendant la semaine. Je retrouve mon meilleur niveau petit à petit. Ça me permet de me remettre physiquement dans le coup. Comme vous le savez, on enchaîne les matchs tous les trois jours, ça me donne du rythme.
Avez-vous cherché à avoir des informations sur le Malawi ?
Sincèrement, je ne sais rien de cette équipe. Mais en Afrique, on a appris à se méfier de tout le monde. Une chose est sûre, on s’attend à deux parties très difficiles. Il va falloir en tout cas les gagner, si on veut se qualifier rapidement à la Coupe d’Afrique au Maroc.
Vous attendez-vous à être titularisé pour ces deux matchs ?
Peu importe celui qui joue, l’important est de gagner ce match. Je me tiendrai prêt à toute éventualité. Ce qui est sûr, c’est que je suis heureux de retrouver la sélection. C’est au coach de choisir.