Ghoulam-ASSE : Pourquoi tout n’a pas été toujours rose

Ghoulam-ASSE : Pourquoi tout n’a pas été toujours rose

Chaque semaine, «But ! Saint-Etienne» passe au crible un joueur de l’ASSE. Cette fois, l’espace a été consacré à Faouzi Ghoulam, le latéral gauche de l’EN, à un moment où le joueur souffre au sein de son équipe, et ce, depuis qu’il a décidé de rejoindre l’équipe nationale et d’aller jouer la CAN.

D’abord, l’auteur de l’article a commencé par présenter le joueur en le comparant à celui qui l’a découvert, un formateur qui lui aussi jouait sur le couloir gauche : «Découvert par Georges Bereta. Abidal n’avait pas plus de qualités que lui à ses débuts à la Duchère. Faouzi était déjà posé, très réfléchi, étonnant. Il était heureux d’être là», racontait même l’ancien Stéphanois dans les colonnes de L’Equipe.

Ghoulam est un grand fan de Belhadj, il l’a souvent déclaré, mais l’auteur de l’article trouve que Ghoulam est plutôt fan du style de Roberto Carlos qu’il fait en sorte d’imiter : «Faouzi Ghoulam fait partie de ces latéraux offensifs qui aiment prendre leur chance sur coups de pied arrêtés : «Depuis que je suis tout jeune, je tire les coups de pied arrêtés. Même en tant que latéral gauche, je tirais les corners des deux côtés, les coups francs, les penaltys… Et ce, jusqu’en CFA», commente l’intéressé, qui a repris l’habitude dernièrement sans parvenir à faire mouche : «C’est vrai que ces deux dernières saisons, comme je ne les tirais pas en pro, j’avais perdu un peu l’habitude. La qualité s’en ressent, parce que je ne les travaillais pas.»

Un salaire qui pousse le joueur à chercher la porte de sortie

A un moment où le joueur est en train de vivre des moments difficiles, étant donné que Galtier l’a supprimé de ses plans, But est revenu sur les relations tumultueuses qu’entretient Ghoulam avec la direction de son club, des révélations qui peuvent expliquer tout cet acharnement qu’est en train de subir le joueur dans son club : «Que ce soit au moment du premier contrat professionnel ou lors de sa prolongation l’été dernier, les discussions se sont souvent éternisées entre Ghoulam et l’ASSE. Allant jusqu’à attiser l’intérêt de quelques clubs (Rennes, Marseille, Udinese, etc.). Motif des tensions : le salaire proposé à Faouzi. Disposant d’un petit contrat (6000€ brut par mois), le Franco-Algérien voulait être valorisé à la hauteur du titulaire qu’il était. Après de longues tractations dans une ambiance pesante, Ghoulam a obtenu une prolongation jusqu’en 2016 à 35 000€ brut par mois… Soit environ autant que sa «doublure» Jonathan Brison.»

L’EN lui a causé plus de problèmes que prévu

Et comme un malheur ne vient jamais seul, Ghoulam est en train de payer sa décision de rejoindre l’EN. Celle-ci fut finalement la goutte qui a fait déborder le vase, car même si au début l’affaire ne semblait pas déranger la direction stéphanoise, les choses se sont envenimées par la suite. Explications : «Plus récemment, le climat s’est à nouveau électrifié avec le choix de Faouzi de rejoindre la sélection algérienne, de faire une conférence de presse improvisée à Alger et de jouer la CAN. Une situation qui ne s’est pas arrangée avec le refus de sa nouvelle Fédération de le libérer pour le match de Coupe face à Caen le 6 janvier, alors que l’ASSE en avait fait la demande», pouvait-on lire.

Le rêve brisé de l’Euro 2013 serait derrière sa venue chez les Verts

Pourquoi il a choisi l’Algérie ? Tel était le point traité par l’auteur de l’article, car le choix du joueur a surpris plus d’un, lui qui était promis à un avenir radieux avec les Bleuets et peut-être plus, mais à en croire But, Faouzi a décidé de changer de cap lorsque le rêve de l’Euro 2013 est parti en fumée : «Ghoulam a attendu longtemps avant de décider pour quelle sélection il évoluerait. Il y a encore quelques mois de ça, le Stéphanois rêvait de faire l’Euro 2013 avec les Bleus et avait rejeté les approches des Fennecs. Mais les signaux renvoyés par la Fédération française ne l’ont pas vraiment poussé à s’accrocher. Pour le match de barrage face à la Norvège, Faouzi n’est même pas convoqué. Autant dire que l’élimination a pesé lourd dans son choix de rencontrer le sélectionneur des Fennecs, Vahid Halilhodzic, fin novembre… Et d’accepter de jouer pour son pays d’origine quelques jours plus tard.

But n’a, en revanche, pas retenu que les choses négatives, puisqu’elle a terminé son article sur les raisons qui font que le latéral gauche algérien ne fasse pas son âge, évoquant l’hygiène de vie du joueur qui s’est marié très jeune, et qui à 21 ans a déjà deux enfants.

S. M. A.