Amar Ghoul suggère l’idée que Bouteflika pourrait bien reprendre ses fonctions de chef d’État, contrairement à ce que pensent la plupart des animateurs des meetings politiques et des plateaux de télévision.
Le président du parti politique TAJ, Amar Ghoul, affirme que le chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, se rétablit et qu’il rentrera très prochainement en Algérie. Amar Ghoul, qui s’exprimait hier après-midi devant les militants de son parti à la Maison de la culture de Mila, a clamé par deux fois : “Le président de la République va bien et il rentrera très prochainement au pays.”
Et d’ajouter : “Quand le Président va bien, c’est tout le pays qui se porte à merveille.”
Le président du TAJ suggère même l’idée que Bouteflika pourrait bien reprendre ses fonctions de chef d’État, contrairement à ce que pensent la plupart des animateurs des meetings politiques et des plateaux de télévision qui font, selon lui, de la maladie du chef de l’État un fonds de commerce et un prétexte pour porter atteinte à la cohésion nationale.
“Le président de la République se porte bien. Il rentrera très prochainement au pays et nous allons continuer à œuvrer avec lui pour la consolidation de toutes les réalisations qu’il a concrétisées dans les domaines politique, sécuritaire et de développement”, a-t-il ajouté.
Réduisant la situation générée par la maladie du chef de l’État à un fait banal et sans importance particulière, Amar Ghoul clamera : “Bouteflika est une personne humaine comme tous les êtres humains, il peut bien tomber malade tout comme n’importe quel citoyen. Pourquoi veut-on alors faire de son état de santé actuel une source de préoccupation ? Ne cherche-t-on pas à semer le doute et le trouble parmi les citoyens ?” s’interrogera-t-il.
Par ailleurs, Ghoul a consacré le plus fort de son intervention à expliquer les idéaux de son parti TAJ, le définissant comme étant un parti “nationaliste et islamiste”. “Notre parti s’inspire de la religion musulmane, de la société des ulémas algériens et de la Déclaration du 1er Novembre 54. Nous allions tradition et modernité”, dira-t-il à ce propos.
En outre, le président de TAJ, se présentant comme un “réformateur”, appelle à la réhabilitation de l’échelle des valeurs dans la société. “Dans notre parti, le respect du travail, des droits des personnes, de la loi et des devoirs ainsi que la pratique de la vertu sont des principes fondamentaux. Nous ferons de notre mieux pour les consolider dans la communauté et pour en faire une culture.” Il affirme, enfin, que les partis politiques ont failli à leur mission d’encadrement des citoyens. “Les dizaines de partis politiques activant sur la scène nationale n’encadrent, selon des statistiques, que 10% de la population alors que 90% des Algériens n’adhèrent à aucune formation politique, ce qui explique tout l’échec d’une classe appelée injustement politique”, dira-t-il.
K B