Amar Ghoul a réuni samedi son Bureau politique. Occasion de s’arrêter longuement sur la mutinerie des policiers des unités d’intervention et préconiser un dialogue pour résoudre les problèmes socioéconomiques. Car, il y a va selon lui, de la stabilité du pays « qui constitue une ligne rouge ». Le chef de TAJ, toujours en rapport au problème de ces policiers rebelles a indiqué que « le gouvernement est disposé à dialoguer ».
Preuve de sa bonne volonté à trouver des solutions, la réunion de dimanche qui verra Sellal réunir un conseil interministériel. Une réunion qui va apporter des réponses, espère Ghoul qui fait appel à l’esprit de responsabilité et « loin de toute guerre des appareils ». Le chef de TAJ s’en prend indirectement aux partis d’opposition pour leur réaction de soutien à la police, les mettant en garde contre « une exploitation à des fins inavoués ».
Même discours d’apaisement de Ghoul au sujet de la situation qui prévaut à Ghardaïa, invitant la presse à ne pas présenter la situation comme un problème entre deux communautés qui s’affrontent. « C’est un différend fictif que certains utilisent pour alimenter la fitna dans notre pays » dit-il en rappelant que les habitants de la région ont toujours vécu dans l’entente et la fraternité.
Enfin le chef de TAJ a rendu un hommage aux victimes du 17 octobre, invitant « tous les juristes internationaux à suivre le dossier de ces massacres pour la préservation de la mémoire de la nation et la réécriture objective de l’histoire de ce pays ».
