Le ministre des affaires religieuses et des wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a indiqué jeudi à Alger que les cas d’agression contre les moquées sont ’’rares’ et ’’trés limités’ et ne nécéssitaient pas une protection sécuritaire.
En réponse à une question orale d’un député de l’Assemblée populaire nationale (APN) relative à ’’la désignation d’agents de sécurité pour assurer la protection des mosquées », le ministre a souligné que ’’l’Algérie compte 17.000 mosquées à l’échelle nationale, mais seulement un nombre limité d’entre elles ont connu des cas d’agressions que les comités de osquées prennent en charge avec célérité’’.
Le ministre a indiqué que les vols de tapis, les querelles individuelles, la présence de personnes mentalement malades ou les mendiants représentent des cas spéciaux observés dans tous les lieux publics, précisant que ces cas n’ont pas été jusqu’à porter préjudice à la vocation de la mosquée et au rôle éducatif et social qui lui est assigné, raison pour laquelle le ministère n’a pas sollicité de l’Etat algérien la mobhilisation d’agents de sécurité pour assurer la protection des mosquées.
Le ministre a ajouté que l’adiministration de son ministère est parvenue à rendre la mosquée à la société qui l’a mis en place et qui est censée en tirer profit.
’’Cette administration œuvre inlassablement pour que la mosquée accomplisse sa mission dans les meilleures conditions, soit véritablement un centre de rayonnement, en s’appuyant sur les références nationales religieuses, et un rempart contre des idées étrangères à la société, et en assurant le meilleur environnement qui permette aux fidèles d’accomplir leurs prières en toute quiétude, la mosquée étant un espace ouvert à toutes les catégories de la société », a encore déclaré M. Ghlamallah.