Ghilas-Porto : Désaccord financier

Ghilas-Porto : Désaccord financier

Le joueur qui est rentré de Marseille après une période de vacances, a aussitôt attaqué en compagnie de son manager les négociations avec les Dragons en vu d’un transfert vers le champion du Portugal 2013.

Depuis une semaine, il ne se passe pas un jour sans que la presse portugaise n’annonce la prochaine signature de l’international algérien au sein de l’ex-formation de Rabah Madjer, mais à chaque fois, c’était de fausses alertes étant donné que les négociations ont buté sur un désaccord financier entre les 3 camps.

En effet, si le club de Porto est prêt à payer le prix qu’il faut pour recruter le joueur de Moreirense, l’entourage du club est en train d’exercer une pression terrible pour que cette transaction ne tourne pas au gaspillage, certaines parties trouvent un peu excessives les exigences financières de Moreirense, car faut-il le rappeler, ce dernier est toujours propriétaire du joueur, et ce, en dépit du fait qu’il soit libre de partir suite à la relégation de l’équipe au pallier inferieur, la clause libératoire avoisinerait les 3 millions, et Moreirense a tenté de réclamer plus voire de surenchérir pour s’assurer une manne financière conséquente, et c’est cela qui a bloqué quelque peu l’opération. Ajoutons à cela aussi les exigences jugées exagérées de l’agent du joueur. Il aurait réclamé un gros salaire pour son joueur.

Week-end décisif

En somme, les négociations sont serrées entre les différents parties de l’équation, et même si hier «Ojogo» a annoncé la signature imminente du joueur à Porto (elle était attendue hier). Il n’en demeure pas moins qu’en réalité, les choses étaient différentes, puisque le joueur n’a pas signé, mais ça devrait quand même se faire ce week-end. On connaît tous les capacités financières du FC Porto, qui devrait répondre favorablement aux exigences du clan Ghilas, mais on imagine bien qu’ils ne vont pas céder au chantage. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que ce week-end va être décisif, et il n’est pas à écarter que ce long feuilleton connaisse son épilogue dans les toutes prochaines heures.

S. M. A.