Dans cette deuxième partie de l’entretien qu’il a accordé à Al-Jazzera Sports, Abdelkader Ghezzal parle de l’équipe nationale, de l’arrivée de Vahid Halilhodzic et aussi des jeunes joueurs qui ont renforcé les rangs de l’EN dernièrement.
Pour Ghezzal, l’EN était la meilleure chose qui lui était arrivée. De ses début il dira : «Je jouais à Sienne quand cheikh Rabah Saâdane a fait appel à moi. J’ai tout de suite dit oui, car l’Algérie a toujours été dans mon cœur. Même si je suis né en France, je me suis toujours considéré comme Algérien à 100%. Mon premier match était face au Mali, le match s’est joué à Rouen. C’était des moments pleins d’émotion et de bonheur. L’ambiance était formidable.»
«Halilhodzic est un bon entraîneur»
A aucun moment, Ghezzal n’a évoqué son conflit avec Halilhodzic. Au contraire, il l’a félicité pour le travail qu’il est en train de faire. Il voit en lui l’homme de la situation. «L’équipe a beaucoup souffert de son parcours catastrophique, mais après l’arrivée de Vahid Halilhodzic, qui est un bon entraîneur avec une bonne expérience en Afrique, les choses ont changé. On recommence à gagner et à marquer des buts et ça c’est bien, dira le numéro 25 de Levante.
«Le changement s’impose dans toute équipe»
Questionné sur les changements apportés par Vahid Halilhodzic depuis qu’il est à la tête des Verts, Ghezzal dira : «Il arrive un moment où le changement s’impose. Toutes les équipes connaissent ça. Des joueurs comme Cadamuro et Feghouli nous rendent plus fort. Leur jeunesse et leur fougue sont une bonne chose pour le groupe. J’espère qu’il y en a d’autres qui vont arriver pour rendre cette équipe encore plus forte.»
«Quand je voix un Egyptien, je ne peux pas m’empêcher de rire»
Cet entretien ne pouvait être conclu sans parler de ce qui s’est passé lors des deux matchs contre l’Egypte au Caire et à Khartoum. Abdelkader Ghezzal en parle avec des rires. «C’était un film. Une histoire incroyable. Aujourd’hui ça s’est beaucoup apaisé, mais quand je vois un Egyptien, je ne peux m’empêcher de rire, je ne sais pas pourquoi…», raconte Ghezzal avec beaucoup d’humour.
A. B.