«Tout ce qui m’intéresse est de bien préparer la CAN et le Mondial.»
Quelles sont vos nouvelles ?
Je vais bien, merci. Je dois dire que je suis toujours sur mon petit nuage. L’euphorie est toujours là. Ça m’aide à aller de l’avant. Après, du point de vue technique, je pense que je suis pas mal depuis le début de la saison. Honnêtement, je sens mon niveau monter crescendo. Ça fait du bien au moral.
La joie de la qualification est toujours là, donc ?
Oui. Je pense que nous avons consenti beaucoup de sacrifices pour arracher cette qualification. Personnellement, chaque jour que Dieu fait, j’essaye de savourer pleinement cette joie qui me remplit de l’intérieur. Oui, je suis un homme heureux et je crois que cela se répercute de manière assez positive sur mon rendement sur le terrain.
Vous vous êtes prosterné sur l’emblème national après la qualification; que signifie ce geste ?
C’était spontané. Honnêtement, sur le coup, je n’avais pas su comment extérioriser ma joie. J’allais dans tous les sens. Un supporter m’avait tendu un drapeau et je me suis prosterné. C’était naturel. En gros, c’était ma façon de dire toute ma gratitude au pays.
L’Egypte ne semble pas prête à digérer l’élimination ; comment justement réagissez-vous à toutes ces critiques à l’égard de l’Algérie ?
J’en fais fi. Ce qui se dit là-bas ne m’intéresse pas. Cette qualification, nous l’avions obtenue loyalement, avec la sueur de notre front. Libre à eux, après, de blablater autant qu’il le veulent, car, pour moi, l’Egypte fait partie du passé. Tout ce qui m’intéresse est de bien préparer les deux prochains rendez-vous qui nous attendent, à savoir la CAN et le Mondial.
Entretien réalisé par Mourad H.