La coordination nationale des imams et fonctionnaires des affaires religieuses et des wakfs a lancé un appel aux pouvoirs publics pour la constitution d’une commission permanente d’hommes de sciences, de savoir et d’intellectuels, pour « rassembler et réconcilier les parties en désaccord dans la wilaya de Ghardaïa ».
Dans un communiqué rendu public mardi, la coordination a appelé à l’élaboration d’une plateforme de réconciliation entre les antagonistes en associant les corps judiciaires, l’armée, la gendarmerie, la police et les représentants de la société civile, saluant « les efforts déployés aux niveaux officiel et populaire, couronnés par l’organisation d’une prière unique rassemblant tous les frères à l’origine de la discorde ».
Tout en qualifiant de « fitna » les derniers incidents qu’a connus la wilaya de Ghardaïa, la coordination a exhorté « les gens mus par le bon sens, la sagesse, ainsi que les notables et les hommes de bien, aussi bien de Ghardaïa que des autres régions du pays, de barrer la route à tous ceux qui veulent du mal à l’Algérie en général, et à Ghardaïa en particulier », et de « ne prendre en considération que les intérêts suprêmes de la patrie, en hissant très haut le flambeau de la fraternité ».
La coordination appelle à une démarche qui « puisse rassembler toutes les parties en désaccord pour le règlement des problèmes en suspens sur la base du dialogue, la sagesse et la bonne parole », exhortant les antagonistes à « se remémorer les longues époques vécues par leurs pères et grands pères marquées par l’unité, l’esprit de fraternité et de coopération, la quiétude et la coexistence pacifique ».