Un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) chargé de gérer les marchés et les abattoirs de la wilaya de Blida sera mis en service au début de l’année prochaine dans l’objectif d’organiser le secteur avec la création de sources de revenus supplémentaires, a-t-on appris dimanche auprès des services de la wilaya. Cette nouvelle entreprise publique est destinée à la gérance de la totalité des marchés, locaux commerciaux et autres abattoirs disséminés à travers les 25 communes de la wilaya de Blida, outre la réouverture des marchés et locaux fermés, soit 306 marchés de proximité et 4 470 locaux, a-t-on ajouté de même source.
Les services de la wilaya ont, à ce propos, annoncé avoir fixé aux bénéficiaires des locaux fermés un délai jusqu’à fin décembre prochain en vue de les exploiter, autrement leur contrat sera résilié et ces structures seront accordées à d’autres jeunes désireux de travailler, notamment au vu de la prolifération des marchés anarchiques à travers une majorité des communes, a-t-on précisé. L’autre mission assignée à cet EPIC, une fois opérationnel, sera de réguler l’activité des abattoirs, d’autant plus qu’une grande partie de ces structures sont mal gérées, à l’image de celles de Chiffa, Boufarik et Oued El-Alleug, au moment où deux abattoirs de la ville de Blida ont été exploités à des fins autres que celles pour lesquelles ils ont été créés, raison de leur fermeture, selon un rapport élaboré précédemment par la commission de la santé de l’Assemblée populaire de la wilaya. Une situation qui a d’ailleurs acculé les professionnels du secteur à exploiter les abattoirs d’autres wilayas voisines (Tipasa et Alger), selon le même rapport. La wilaya de Blida compte déjà trois EPIC similaires, à savoir Mitidja Inara, Nadhafa et Hadaïk, spécialisées respectivement dans l’éclairage public, l’enlèvement des ordures et l’entretien des espaces verts.
R. R.
