Gestion de catastrophes naturelles: l’Algérie plaide en faveur de la création de fonds spéciaux

Gestion de catastrophes naturelles: l’Algérie plaide en faveur de la création de fonds spéciaux

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Abdelhamid Senouci Bereksi, a plaidé, mercredi à Bruxelles, en faveur de la création de fonds spéciaux par les pays nantis en vue d’assurer une meilleure coordination dans les situations d’urgence suite à des catastrophes naturelles, indique jeudi un communiqué du ministère.

Intervenant lors de la conférence internationale des donateurs pour aider la Bosnie-Herzégovine et la Serbie après les inondations, organisée par l’Union européenne, la France et la Slovénie, M. Bereksi a mis en exergue la position de l’Algérie quant à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, insistant sur la nécessité de préserver la biodiversité.

Il a également souligné la « nécessité de réduire les effets des changements climatiques sur la multiplication des catastrophes naturelles ». M. Bereksi a ajouté que l’Algérie, qui n’échappe pas aux effets des catastrophes naturelles, « ne ménage aucun effort, tant au niveau national qu’au niveau des fora internationaux, à l’effet, entre autres, de faciliter l’adoption à Paris, en décembre 2015, d’un accord global sur le climat qui soit ambitieux, juste, équitable et respectueux des principes de Rio ».

Par ailleurs, le SG du MAE a rappelé les liens d’amitié de l’Algérie et sa foi en la solidarité internationale, indiquant que l’Algérie a répondu favorablement à la demande d’aide formulée par les pays amis la Serbie et la Bosnie-Herzégovine, « durement éprouvés par la catastrophe naturelle de mai dernier, et annoncé une contribution financière aux deux pays ».

Enfin, M. Bereksi a précisé que le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, « aurait voulu être présent pour manifester la solidarité de l’Algérie, mais qu’au moment de la tenue de la Conférence, il est en train de procéder à Alger, en coordination avec d’autres Etats et institutions régionales et internationales, au lancement du dialogue inter-malien inclusif, en souhaitant que ce dialogue permettra aux Maliens de retrouver la voie du développement à travers un Mali en paix, réconcilié avec lui-même ».