Gerets : «Je suis responsable de l’élimination, mais j’ai envie de continuer mon job»

Gerets : «Je suis responsable de l’élimination, mais j’ai envie de continuer mon job»

Pour la première fois depuis la grande désillusion, l’entraîneur belge de la sélection du Maroc, Eric Gerets, a tenu hier une conférence de presse, où il a parlé à tête reposée du match en question et de l’échec cuisant de son équipe, tout en évoquant son avenir et celui de ses joueurs en sélection.

Après avoir affirmé que son team va jouer aujourd’hui pour la fierté, il a appelé ses joueurs à donner le meilleur d’eux-mêmes dans ce match qui sera décisif pour la plupart : «Après ce match, je dresserai un bilan complet, car, pour plusieurs éléments, c’est une époque qui se termine. J’ai voulu faire confiance au groupe qui a qualifié l’équipe à cette CAN, mais je crois que la page doit être tournée», a-t-il déclaré.

«Je vais beaucoup voyager pour voir des joueurs»

Le coach marocain, qui promet une révolution dans son effectif, va entamer une grande opération de ménage. Il compte donner une dernière chance aujourd’hui à certains éléments, avant de se lancer dans une aventure, dont le but est de trouver les oiseaux rares : «On a pris contact avec des joueurs, 3 à 4, qui hésitent. On va instaurer une concurrence et on essayera d’apprendre de nos erreurs. Aussi, je vais beaucoup voyager, car je veux découvrir d’autres talents», affirme-t-il.

«Notre élimination n’a rien à voir avec la faiblesse du groupe des qualifications»

Alors que des rumeurs l’annonçaient quasi partant, Gerets a fermement démenti. Mieux encore, il dit avoir une grande motivation de faire quelque chose : «J’ai envie de continuer mon job, j’ai une grande motivation de faire quelque chose et, pour ce faire, j’ai besoin de mes joueurs. Je suis responsable de cet échec, car l’entraîneur l’est toujours. On a déjà commencé à parler de ce match face au Gabon. On a revu ensemble la seconde mi-temps et les joueurs en ont parlé», a-t-il affirmé. A la question de savoir si l’euphorie suite à leur domination du groupe de qualification qui comportait les Verts n’était pas la cause de cette chute vertigineuse, Gerets répond : «Non, ce n’est pas ça. On ne s’est pas surestimés et on n’a pas sous-estimé nos adversaires. On va tout décortiquer et trouver le remède», a-t-il affirmé. S. M. A.

Les supporters et les journalistes tunisiens dans le même avion que l’équipe

Alors que les journalistes algériens souffrent souvent dans ce genre de compétitions, notamment pour ce qui est des déplacements entre les villes quand l’EN prend part à la CAN, comme cela a été le cas en 2010 en Angola ou même lors des qualifications, nos confrères tunisiens sont mis dans de très bonnes conditions. En effet, hier, les journalistes tunisiens ont accompagné leur équipe dans le même avion. Mieux, les responsables de la fédération ont même pris des supporters étant donné qu’il y avait de la place. Ils ont quitté l’aéroport de Libreville à 15h pour rallier Franceville où se jouera aujourd’hui le choc déterminant pour la première place du groupe C entre le pays hôte, le Gabon, et la Tunisie.