Gerets enjeu des élections à Galatasaray

Gerets enjeu des élections à Galatasaray

Eric Gerets qui, selon le ministère de la Jeunesse et des Sports marocain, s’est engagé avec les Lions de l’Atlas pour quatre ans, pourrait mettre fin à son aventure avec la sélection marocaine plus tôt que prévu.

L’information selon laquelle le Belge serait pressenti en Turquie pour prendre les commandes de Galatasaray se confirme, en effet, de jour en jour, d’autant qu’Unal Aysal a fait d’Eric Gerets le principal argument de sa campagne à la présidence de Galatasaray dont les élections anticipées auront lieu le 14 mai prochain. Si l’homme d’affaires turc, 70 ans, promet le retour du «Lion de Rekkem» s’il était élu, c’est qu’il a réussi à obtenir le OK du sélectionneur marocain.

Unal Aysal s’est dit également prêt à injecter 100 millions de dollars pour redonner à Galatasaray son lustre d’antan. Deux arguments suffisants pour postuler en force à la présidence du mythique club d’Istanbul face au président sortant Adnan Polat qui n’a pas exclu de se représenter, et Mehmet Helvaci, l’autre candidat annoncé. Le club turc dispute la pire saison de son histoire. 13e en championnat, Galatasaray a déjà battu son record de défaites (15 en Super Ligue) en une saison, ne comptant que 12 points de mieux seulement que le premier relégable. Eric Gerets, 57 ans, avait déjà repris en main Galatasaray entre 2005 et 2007 où il fut considéré comme un héros, après avoir décroché le titre de champion en 2006. Son image n’a jamais été altérée depuis, même après avoir décidé de quitter le club turc en direction de Marseille, et c’est ce qui a poussé justement le richissime homme d’affaires turc à jouer la carte Gerets, pour reprendre le club en main.

Cela étant, la question que l’on se pose aujourd’hui est la suivante : Gerets serait-il prêt à lâcher les Lions de l’Atlas ? Difficile d’y répondre, mais selon nos confrères marocains, le Belge en serait bien capable. Car, toujours selon nos voisins, Eric Gerets, contrairement à ce qu’on laisse entendre, n’aurait pas signé de contrat avec la FRMF, ce qui avait suscité d’ailleurs une grande polémique en octobre dernier.

Il pourrait donc prendre ses cliques et ses claques à n’importe quel moment, nous dit-on.  Rien n’est sûr pour le moment, mais comme on dit, il n’y a pas de fumée sans feu, et le match Maroc-Algérie, comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2012, pourrait être le dernier pour Eric Gerets à la tête des Lions de l’Atlas, surtout si Unal Aysal se fait élire à la tête de Galatasaray.