Georges Galloway a propos des prisonniers palestiniens : «C’est aux Arabes de décider de leur sort»

Georges Galloway a propos des prisonniers palestiniens : «C’est aux Arabes de décider de leur sort»
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L’ancien député britannique George Galloway était l’invité du centre des études stratégiques d’Elchaab pour parler de la politique des grandes puissances dans les pays arabes.

L’activiste et militant de la cause palestinienne et arabe par extension s’est révélé sous son inamovible profile pour dénoncer les exactions et l’occupation des terres arabes et l’emprise sur certains régimes qui ne cesse d’accroître au bénéfice des grandes puissances coloniales. Sa présence à la conférence internationale arabe de solidarité avec les prisonniers palestiniens détenus par Israël était le point de départ de son agenda militant. «Nous devons faire pression sur les Etats-Unis et Israël pour qu’ils libèrent les détenus palestiniens».



Il a également souligné «la nécessité d’appeler la communauté internationale à sa tête les Nations unies à débattre de la question des prisonniers politiques, jugeant impératif que ce soutien commence à partir du Monde arabe. L’organisateur des caravanes humanitaires vers Ghaza a encore une fois repris son bâton de pèlerin à l’endroit de l’Algérie, «terre de tous les combattants épris de liberté».

Insistant sur la nécessité de poursuivre la résistance, George Galloway s’est montré ferme dans son exposé pour mettre en relief le prix à payer pour chasser le spoliateur dans l’action commune sous une seule direction et un seul peuple. Le message du toujours fulminant tory britannique n’a pas manqué de répondant pour provoquer de pertinentes questions sur le rôle des pays arabes dans cette critique phase menaçant leur souveraineté. Avec l’Irak et l’Afghanistan, le retour au partage et dépeçage des Etats arabes continue de se faire avec passivité.

Pointant du doigt «ce mal de l’intérieur», Galloway assèna une critique acerbe au Monde arabe, dont seule la détermination viendrait à bout de leur faiblesse. La long cheminement des caravanes humanitaire vers Ghaza continue de perpétrer le courage de ce «globe-trotter» de la cause palestinienne et arabe à insister d’harceler le blocus jusqu’à porter les aides dans les demeures palestiniennes.

Un rendez-vous qu’il ne manque pas d’évoquer le long de son intervention.Dans cette perspective géostratégique viciée par l’arrogance et le déni de droits aux pays arabes et musulmans en général, le monde se trouve, dit-il, face à des options mortelles que le terrorisme nourrira. L’Occident, dit-il, en tête les Etats-Unis et l’Angleterre, endorse la lourde responsabilité d’une violence qui s’installe dans un «vaccum» provoqué par la poursuite des guerres en Afghanisatn, Irak et Palestine, ces trois points cardinaux où Israël et les Etats-Unis en font un volcan planétaire.

La grande expectative du Monde arabe «en attendant Godot», Les Palestiniens continuent d’essuyer le spectre des mouroirs dans une vaste prison à ciel ouvert, où le blocus fait des victimes. L’agression par Israël de la flottille turque Marmara considéré comme un acte de piratage du siècle reste dans l’impunité totale. La complicité aidant, le double langage utilisé dans les officines de la communauté internationale concernant le processus de paix au Proche-Orient est devenu tartufferie. La décision, dira enfin Galloway, revient aux Arabes eux-mêmes pour decider de leur sort….