Général Electric compte diversifier ses investissements en Algérie (PDG)

Général Electric compte diversifier ses investissements en Algérie (PDG)

L’Algérie recèle de grandes opportunités d’investissement pour le géant américain de l’électricité General Electric qui compte diversifier davantage ses investissements en Algérie notamment dans les domaines de la formation et du capital-risque, a annoncé lundi son PDG Jeffrey Immelt.

« L’Algérie est pour nous un pays doté d’énormes opportunités d’investissement nous comptons y investir davantage notamment dans l’énergie, l’aviation, la santé, les infrastructures et la formation », a déclaré M. Immelt lors d’une rencontre sur la diversification de l’économie algérienne organisée à Alger.

Pour cela, GE, présent depuis 40 en Algérie, compte, outre la « réalisation de grands centres de formation au profit des cadres algériens », accompagner les PME algériennes pour leur faciliter l’accès au financement, a-t-il avancé.

« Nous avons besoin de beaucoup de PME-PMI spécialisées en Algérie, mais ces entreprises peinent souvent à trouver les financements nécessaires. Nous comptons créer un fonds de capital-risque qui facilite à ces entreprises l’accès au financement », dira-t-il.

GE a signé ce lundi avec la Société algérienne de production d’électricité (SPE), filiale de Sonelgaz, un contrat de 1,9 milliard de dollars pour la fourniture d’équipements destinés à la réalisation de 6 centrales électriques.

Ce contrat, signé suite à un appel d’offres, consiste en la fourniture des équipements des îlots de 24 turbines à gaz, 12 turbines à vapeur, 36 alternateurs et leurs systèmes de contrôle-commande destinés à équiper 6 nouvelles centrales électriques, d’une puissance totale de 8.400 MW.

Des firmes internationales vantent la nouvelle loi sur les hydrocarbures

GE s’est également engagé, dans le cadre d’une société en partenariat, à réaliser un complexe industriel de fabrication en Algérie de turbines à gaz, turbines à vapeur et des alternateurs ainsi que leurs systèmes de contrôle commande.

Dans un communiqué distribué à la presse en marge de la rencontre, GE, un groupe qui investit 22 milliards de dollars/an à travers le monde rien que pour l’innovation, s’est engagé à « être le partenaire de la croissance de l’Algérie à travers le transfert de technologie, le développement du capital humain et le renforcement de l’efficience opérationnelle ».

Par ailleurs, lors de leur participation à cette rencontre, des représentants de compagnies pétrolières présentes en Algérie ont exprimé leur satisfaction quant aux nouvelles mesures fiscales contenues dans la nouvelle loi sur les hydrocarbures.

« La nouvelle loi algérienne sur les hydrocarbures va dans la bonne direction elle introduit une meilleure fiscalité. Nous attendons de voir le cadre réglementaire y afférent pour nous engager dans l’exploration de nouveaux blocs », a déclaré Luis Cabra, directeur exécutif de l’exploration et de la production du groupe espagnol Repsol.

La loi offre une fiscalité « basée sur la rentabilité des entreprises et non pas sur les volumes exportés et c’est une avancée importante pour l’Algérie », a de son côté renchéri le représentant de Total (France), en soulignant que la compagnie était intéressée par l’investissement dans les énergies non conventionnelles dans le sud-ouest du pays.