Gendarme tué en Tunisie : La piste algérienne évoquée

Gendarme tué en Tunisie : La piste algérienne évoquée
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Les services de sécurité tunisiens semblent privilégier une piste terroriste algérienne dans l’attaque de lundi soir qui a coûté la vie à un gendarme dans la région de Kasserine, à l’ouest de la Tunisie.

Une source au sein des services de sécurité qui a gardé l’anonymat a indiqué à l’AFP que les forces de l’ordre qui ont été dépêchés vers la région, ont découvert un camp que le groupe armé auteur de cette attaque a utilisé dans la localité de Dernaya. Ils y ont trouvé une pièce d’identité algérienne, des restes de nourriture et une puce d’un téléphone mobile tunisien.

Selon la même source qui a annoncé le déploiement après l’attaque d’une brigade spéciale des forces de l’ordre, la frontière avec l’Algérie a été fermée sur une portion de 220 kilomètres, à l’exception du point de passage de Bouchebka où les contrôles sont inhabituellement plus stricts.

Selon l’agence française, des sources locales ont assuré qu’il s’agissait de quatre barbus repérés par un gardien d’une société pétrolière à proximité de la localité de Bouchebka, située à deux kilomètres de la frontière algérienne. Le gardien a signalé la présence des individus et le gendarme, chef de poste, s’est rendu en premier sur les lieux avant qu’il soit abattu. Quatre de ses collègues seront également blessés dans les affrontements.

C’est suite à ces éléments que les enquêteurs tunisiens tendent à privilégier une piste terroriste algérienne, même si officiellement, les autorités sécuritaires tunisiennes refusent de confirmer cette information, le porte-parole du ministère de l’intérieur ayant estimé lundi soir ne pas être en mesure de préciser le nombre, l’origine et l’appartenance du groupe armé auteur de ce meurtre.