Gel laissez-passer consulaires français : Marine Le Pen s’en prend à l’Algérie

Gel laissez-passer consulaires français : Marine Le Pen s’en prend à l’Algérie

La crise entre l’Algérie et la France, n’est pas prête de se calmer, après des turbulences depuis le mois de février passé. Et depuis quelques jours de nombreuses françaises relaye l’information que l’Algérie refuserait désormais de délivrer des laissez-passer consulaires français.

Les laissez-passer consulaires sont des documents indispensables qui autorisent le retour des Algériens expulsés de France, et même si cette décision qui n’a pas été annoncée officiellement par les autorités algériennes mais elle été constatée du côté de Paris selon plusieurs médias français. Concrètement l’Algérie laisserait à la charge de la France, ses ressortissants qu’elle ne veut plus accueillir sur le territoire national.

Cela n’a pas manqué de faire réagir des politiciens français, en particulier ceux des partis de droite. C’est le cas de l’ex-présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen, qui a livré son avis sur la question via un tweet sur son compte Twitter.

En effet, elle affirme que « face au chantage permanent du pouvoir algérien sur la question migratoire, les ronds de jambe diplomatiques d’Emmanuel Macron doivent cesser ». En rajoutant que « la France doit faire preuve d’une fermeté totale en gelant l’octroi des dizaines de milliers de visas accordés à l’Algérie. »

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Donc pour la fille de Jean Marie Le Pen, la France devrait geler les visas octroyés aux Algériens et ce en réponse à une décision l’Algérie refusant de délivrer des laissez-passer consulaires français, sans que cette information ne soit confirmée officiellement par Alger ou Paris.

L’affaire Amira Bouraoui à l’origine de la crise entre l’Algérie et la France

Il est à rappeler que l’origine de cette nouvelle crise entre Alger et Paris, est l’arrivée de la militante et opposante algéro-française, Amira Bouraoui en France le lundi 6 février 2023. Cette dernière a d’abord été interpellée en Tunisie, le 3 février dernier à l’aéroport alors qu’elle souhaitait embarquer pour la France et risquait une expulsion vers l’Algérie, où elle aurait dû purger une peine de deux ans de prison. La journaliste et opposante algérienne Amira Bouraoui aura donc échappé à l’extradition vers l’Algérie depuis la Tunisie où elle avait trouvé refuge durant quelques jours.

Deux après cela, le mercredi 8 février 2023, l’Algérie a réagi en rappelant son Ambassadeur algérien en France, le même jour le ministère des Affaires Etrangères a fermement condamné, cette « exfiltration illégale ». Le jeudi 9 février 2023, l’APS a directement pointé du doigt l’implication de la DGSE française, dans cette exfiltration d’Amira Bouraoui.

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