La récente déclaration du Premier ministre au sujet du gel des recrutements dans la fonction publique a suscité bien des remous dans le secteur de l’éducation. Les syndicats sont vite montés au créneau pour être vent debout contre cette mesure.
La ministre de l’Education, invitée lundi au forum de la radio a envoyé un message positif à la famille de l’éducation en l’assurant que la mesure ne concerne pas du tout le secteur. « Notre secteur n’est pas concerné par cette mesure étant un secteur stratégique qui a besoin de combler les postes vacants estimés, pour l’année scolaire 2015-2016 à 7 .000 enseignants dans les trois cycles confondus ».
Il ya donc 7.000 postes vacants à pourvoir du fait du départ massif des enseignants à la retraite. Dés lors que l’éducation n’est pas touchée par les coupes budgétaires, le concours de recrutement des enseignants, pour pourvoir aux postes libérés restent ouvert , assure Mme Benghébrit.
Il aura lieu comme prévu en mars 2015 et se déroulera dans les délais fixés contrairement aux rumeurs concernant la suspension des recrutements dans la fonction publique dans le cadre de la politique du gouvernement pour faire face à la chute des prix du pétrole » a t-elle insisté. Pour ce qui est de la relation avec les syndicats, qui n’ont pas cessé de brandir la menace de paralyser le secteur, Mme Benghébrit en appelle encore une fois à leur responsabilité en leur demandant de comprendre la position du ministère concernant leurs revendications dont 95 % ont été prises en charge ».
Pour la ministre de l’Education, le secteur a besoin de sérénité et de temps pour satisfaire les revendications socioprofessionnelles des partenaires sociaux », regrettant les allégations erronées que font circuler certains médias en Algérie. Au sujet des examens de fin d’année, la ministre a confirmé la suppression de l’examen de fin de cycle primaire (6éme) et elle a également confirmé la possibilité pour les candidats au bac de choisir entre deux sujets.
La mesure est donc maintenue pour cette année, alors que pour la seconde session du bac rien n’a encore était décidé et aucune option n’est encore actée.Vu « l’importance » du Secondaire dans le parcours scolaire de l’élève, la première responsable du secteur a indiqué qu’il sera procédé en janvier 2015 à l’évaluation de ce cycle « en vue de trouver une nouvelle approche d’évaluation des élèves notamment les candidats au baccalauréat ».