Le premier responsable de la barre technique des Canaris, le Suisse Alain Geiger, était abattu vendredi dernier à l’issue de la partie de son équipe. Or, le coach kabyle a répondu volontairement à toutes nos questions.
Pour Geiger, la défaite de vendredi dernier n’est pas la fin du monde : «Perdre un match de football n’est pas la fin du monde à mon avis. C’est ça le football, aujourd’hui tu gagnes et demain tu perds. La meilleure équipe du monde ne pourra jamais gagner tous ses matches. Nous, de notre côté, on s’attendait à ce que notre mission soit difficile à Saïda, car l’équipe adverse est une coriace formation. Bref, on a perdu, il faut qu’on tourne cette page le plus vite possible, et surtout, il ne faut pas trop dramatiser les choses, car on n’a perdu que trois matchs en championnat», nous dira d’emblée Geiger.
«On a tout le temps devant nous pour rectifier le tir»
Pour Geiger, la JSK reviendra en force dans le championnat. D’ailleurs, le Suisse cita l’exemple de la saison passée : «On a tout le temps devant nous pour rectifier le tir. La saison passée, l’équipe a terminé la phase aller en bas du tableau et on a terminé par la suite la saison sur le podium. Cette saison, on va aussi revenir en force dans les affaires du championnat, c’est une question de temps, ni plus ni moins.»
«On est en train de payer les grands efforts qu’on a fournis en Champions League»
Selon Geiger, ses joueurs sont en train de payer les grands efforts qui ont été fournis durant la Champions League. «Au moment où les autres équipes étaient en congé, nous, on était en pleine préparation, et au moment où les autres équipes étaient en préparation, nous, on jouait les matchs de la Champions League. Je ne suis pas en train de chercher des prétextes, mais c’est la réalité. Ceci dit, on ne va pas baisser les bras, au contraire, on va redoubler les efforts afin de trouver des solutions et revenir comme je vous ai déjà dit en force dans les affaires du championnat.»
«Après le but qu’on a encaissé, j’étais obligé d’incorporer d’autres attaquants»
Sur les changements opérés en seconde période, Geiger se défend : «Je n’ai pas vidé le milieu. J’étais obligé de jouer l’attaque à outrance après le but qu’on a encaissé. Perdre 1 à 0 ou 2 à 0, c’est la même chose à mon avis. J’étais obligé d’incorporer tous les attaquants dans le but de revenir au score, ça n’a pas marché, tant pis pour nous.»
«La stérilité de l’attaque m’inquiète»
Pour Geiger, le grand problème de son équipe est sa ligne offensive. «Cette stérilité de l’attaque m’inquiète. Ça devient un problème pour moi. Maintenant, on va bien travailler avec les attaquants aux entraînements dans le but de trouver des solutions à ce problème.»
«Pour moi, la trêve est après la fin de la phase aller»
La formation du Djurdjura sera forcée au repos. Geiger aura tout le temps devant lui pour combler les lacunes. Cependant, le Suisse estime que la vraie trêve est celle qui aura lieu à la fin de la phase aller. «Pour moi, on ne bénéficiera d’une trêve qu’après la fin de la phase aller. Lors de ces deux semaines, on n’aura pas tous les joueurs avec nous à l’entraînement, car plusieurs joueurs sont appelés à rejoindre les sélections nationales. On ne pourra pas donc appliquer notre programme à la lettre.»
«Je continue à travailler sérieusement»
Pour ce qui concerne l’avenir de Geiger à la JSK, ce dernier nous avoue : «A ce que je sache, je suis toujours l’entraîneur de la JSK. Pour le moment, mon seul souci, c’est le travail. Je continue donc à travailler sérieusement afin de trouver des solutions et améliorer les résultats de l’équipe à l’avenir.»
