Gdyel: Nouvellement relogés dans la nouvelle cité, ils construisent, déjà, des kiosques à tabac et des extensions, Qui en est responsable ?

Gdyel: Nouvellement relogés dans la nouvelle cité, ils construisent, déjà, des kiosques à tabac et des extensions, Qui en est responsable ?

Certains nouveaux locataires de la cité située à la sortie est de Gdyel, ayant bénéficié de logements sociaux dans le cadre de l’opération de lutte contre l’habitat précaire, n’ont pas trouvé mieux que d’apporter des modifications à certaines façades des rez-de-chaussée des immeubles qu’ils occupent.

Cet acte incivique a, évidemment, fortement défiguré l’esthétique des bâtiments sans que les services concernés ne réagissent. Cela laisse penser que les normes de l’architecture et de l’esthétique de ces infrastructures ne sont pas considérées, du fait que des modifications sauvages sont opérées sur les façades par des locataires.

En effet, peu soucieux de l’apparence des façades des immeubles qu’ils viennent d’occuper depuis quelques semaines seulement dans les nouvelles cités, certains locataires qui vivaient à Sidi El Houari, ou dans d’autres endroits de la ville d’Oran dans des bâtisses menaçant ruine et qui ne demandaient qu’un logement décent pour fuir le danger d’effondrement, n’ont pas attendu trop longtemps pour procéder à l’extension de la cuisine ou pour construire dans les balcons un kiosque à tabac ou une petite pièce supplémentaire ayant comme toiture de la tôle galvanisée.

Les nombreuses transformations opérées par les locataires ont provoqué la «bidonvilisation» de la cité au sens propre du terme, alors qu’il s’agit d’un patrimoine de l’O.P.G.I, sachant que même lorsqu’il s’agit d’une propriété privée nul n’a le droit d’agir à sa guise pour modifier sans autorisation la façade d’une habitation.

A ce propos, un ancien habitant de Gdyel dira: «C’est une nouvelle forme de constructions illicites. Cette cité est équipée de toutes les commodités, comme les aires de jeux pour enfants, des balançoires, des toboggans et des bancs en faïence. Elle ne mérite pas d’être transformée en un bidonville, c’est dégradant.

Les services concernés de l’Office de gestion et de promotion immobilière (OPGI) doivent intervenir pour obliger les locataires à respecter les clauses du contrat de location afin de mettre fin à cette lamentable situation. Ces mêmes services doivent contrôler au moins une fois par semaine ce qui se passe dans ces immeubles».

A.Bekhaitia