La police des polices britannique a annoncé, hier, avoir ouvert une enquête à la suite de plaintes accusant des policiers d’avoir couvert les agissements d’un réseau de pédophiles impliquant des responsables politiques et des institutions publiques dans les années 1970-2000.
Ces fonctionnaires sont soupçonnés d’avoir «supprimé des preuves, (…) ralenti ou interrompu des investigations (et) couvert des délits du fait de l’implication de membres du Parlement ou d’officiers de police», écrit la commission indépendante sur les plaintes à l’encontre de la police (IPCC) sur son site internet. Une enquête de la police est par ailleurs en cours sur les abus d’enfants, qui auraient été commis au cours de ces années. Une enquête sur ce sujet, diffusée par la télévision britannique BBC, affirme qu’une opération de la police qui avait permis de recueillir des preuves concluantes d’abus sexuels commis sur des enfants par un parlementaire en vue et par un membre des services spéciaux britanniques avait été étouffée. Selon la BBC, des policiers ont, à l’époque, appréhendé un député du Parti libéral, Cyril Smith, au cours de cette opération qui ciblait des propriétés du sud de Londres où auraient eu lieu des séances sexuelles impliquant de jeunes garçons. L’été dernier, des révélations de presse confirmées par les ministères concernés avaient montré que 114 dossiers relatifs à des accusations de sévices sexuels infligés à des enfants entre 1979 et 1999 avaient disparu.
Boumerdès : un écolier fauché par un train
Un enfant a été fauché, ce matin, par un train à Boumerdès. Le drame est survenu aux environs de la gare de Boumerdès, lorsqu’un écolier a tenté de traverser la voie ferrée, avant d’être percuté par le train de voyageurs Alger-Thenia.
Nigeria : de la mort-aux-rats pour le mari
Accusée d’avoir tué son mari de 20 ans son aîné, Wasila Tasi’u, 14 ans, apparait au dernier jour de son procès pour la première fois sous un niqab. Elle ne sait ni lire, ni écrire. Silencieuse devant la justice du nord musulman nigerian, elle attend désormais d’être fixée sur son sort. Originaire d’une famille musulmane pauvre, l’adolescente est poursuivie pour homicide volontaire pour le meurtre de son mari, Umar Sani, 35 ans, empoisonné à la mort aux rats deux semaines après leur mariage en avril dernier. L’accusation a requis la peine de mort. La défense, elle, a plaidé pour son acquittement après plusieurs mois de procès. Selon la police, Wasila a avoué avoir empoisonné Sani au cours de la réception organisée pour le mariage dans le village d’Unguwar Yansoro, situé à une soixantaine de km de Kano. Mais au cours d’une audience précédente, il a été établi que la déposition de la jeune fille avait été signée avec une empreinte de son pouce, car elle ne sait ni lire, ni écrire. Des défenseurs des droits de l’Homme du Nigeria ont réclamé que Wasila soit considérée comme une victime, mettant en avant le fait que, vu son âge, les rapports sexuels qu’elle a eus avec son mari peuvent être considérés comme des viols.
Allemagne : 175 arrestations, 112 policiers blessés dans des heurts entre supporters
Le FC Union Berlin pourrait être durement sanctionné par la Fédération allemande de football (DFB), après l’arrestation de 175 supporters dans des heurts lors desquels 112 policiers ont été blessés dimanche pendant un match de 4e division. Le derby berlinois, perdu (1-0) par le FC Union face à son rival le Dynamo Berlin, a dû être interrompu 15 minutes, quand 300 supporters de l’Union ont tenté de forcer le passage pour s’en prendre aux fans de l’équipe adverse. Stadiers et policiers sont intervenus mais ont été attaqués par les supporters, avant de repousser leurs assauts à coups de matraques et en utilisant des gaz lacrymogènes. Soixante-quatre supporters seront poursuivis pour une série de délits allant de l’insulte à agent au trouble à l’ordre public et voies de fait, a précisé la police. «Toute personne blessée est une de trop et tous les agresseurs identifiés par la police auront à répondre de leurs actes, a déclaré le porte-parole du FC Union. Les hooligans se radicalisent en Allemagne. Début du mois en cours : Douze policiers ont été blessés dans des affrontements avec des supporters à Stuttgart, avant et après la rencontre de championnat d’Allemagne contre le Hertha Berlin (0-0).
Un palmarès des chansons qui rendent heureux
Quelles chansons rendent heureux ? Les Nations unies se sont penchées sur cette importante question et vont publier en fin de semaine, un palmarès musical du bonheur. Les internautes du monde entier sont invités depuis hier, à poster sur les réseaux sociaux les chansons qui les font trépigner de joie ou sourire béatement. Cette playlist sera diffusée vendredi prochain, par le service de musique en ligne MixRadio, afin de coïncider avec la Journée internationale du bonheur. Cette journée a été instaurée par l’ONU en 2012, à l’initiative du petit royaume bouddhiste himalayen du Bhoutan, qui a adopté comme statistique officielle le «Bonheur national brut», plutôt que du Produit national brut. Dans le jury qui choisira les morceaux de musique les plus euphorisants, figurent les chanteurs-compositeurs britanniques Ed Sheeran et James Blunt, l’Américain John Legend, le DJ français David Guetta et la star portugaise David Carreira. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a annoncé cette initiative dans une vidéo où il révèle que sa chanson préférée est «Signed, Sealed, Delivered» de Stevie Wonder, un tube datant des années 1970. Il a souhaité que ce titre soit de bonne augure pour un accord sur le climat à la conférence de Paris en décembre.
Roumanie : démission du chef d’une des principales agences anticorruption
Le chef d’une agence anticorruption roumaine fondée sous l’égide de l’Union européenne a démissionné après avoir été épinglé par la justice qui le soupçonne d’abus de pouvoir, a annoncé ce matin, son avocat. Horia Georgescu, qui présidait l’Agence nationale pour l’intégrité (ANI) chargée de passer à la loupe l’origine de la fortune des responsables politiques, est accusé d’avoir surévalué de 75 millions d’euros la valeur de biens dans des dossiers remontant à 2008-2009, alors qu’il était membre de la commission chargée de la restitution de propriétés saisies sous le communisme. Les procureurs de l’agence anticorruption (DNA) l’ont interrogé, hier, et demandé sa mise en détention provisoire pour trente jours. Même si Horia Georgescu «se déclare innocent des accusations portées contre lui», il a décidé de démissionner pour ne pas nuire à l’image de l’ANI, a précisé son avocat Christian Ene, cité par l’agence Agerpres. Son départ intervient deux jours après celui du ministre des Finances, accusé d’avoir reçu 2 millions d’euros de pots-de-vin lorsqu’il était maire de Slatina (sud), et marque le dernier épisode en date de l’offensive menée tambour battant par le DNA. L’ANI a été créée peu après l’adhésion de cet ancien Etat communiste à l’UE en 2007.
Tchad : onze policiers interpellés après la mort d’un étudiant
Onze policiers du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP) ont été interpellés à N’Djamena après la mort d’un étudiant lors d’une manifestation la semaine dernière, ont rapporté ce matin des sources policières. Les étudiants étaient descendus dans la rue, hier, pour protester contre une nouvelle réglementation obligeant les motocyclistes à porter le casque. La manifestation a été durement réprimée par les forces de l’ordre qui ont fait d’un à trois morts parmi les manifestants, selon les mêmes sources. La police et la gendarmerie ont notamment fait usage de grenades lacrymogènes contre les manifestants qui avaient incendié quelques véhicules, et bloqué l’accès de plusieurs établissements scolaires de la capitale. Le parquet de N’Djamena a ouvert, vendredi, une information judiciaire pour «déterminer les différentes responsabilités et engager des poursuites si nécessaire» après la polémique suscitée par une vidéo circulant sur les réseaux sociaux. On y voit des policiers en treillis – avec l’uniforme du GMIP – maltraitant des élèves torses nus arrêtés lors de la manifestation, les obligeant à se rouler dans le sable avant de leur donner des coups de fouet. A N’Djamena, le gouvernement a décidé de fermer les écoles et universités «jusqu’à nouvel ordre» à la suite de la manifestation.
