Gazprom serait sur le point d’apporter son aide et son expertise technique à l’Algérie pour exploiter le gaz de schiste dans le pays. Une reprise des forages à In Salah est ainsi envisagée pour rééquilibrer la perte de parts de marché en Europe. Avec un baril du pétrole passé en-dessous de la barre des 30 dollars il y a quelques mois de cela à peine, l’extraction du gaz de schiste ne devenait plus rentable pour l’Algérie comme pour d’autres nations.
Le pays avait ainsi décidé de stopper les opérations en attendant que le cours reprenne une courbe ascendante, pour atteindre idéalement 80 dollars le baril, le prix du gaz étant indexé pour partie sur celui du pétrole. Mais seulement voilà, en à peine plusieurs semaines, les Etats-Unis ont commencé à exporter leur propre gaz de schiste, à destination de l’Europe. Le Vieux Continent, très demandeur de nouveaux fournisseurs alternatifs à Gazprom et consorts, accueille avec la plus grande bienveil-lance l’éthane de l’Oncle Sam.