Gazoduc entre l’Algérie et l’Italie Deux ans de retard pour le Galsi

Gazoduc entre l’Algérie et l’Italie Deux ans de retard pour le Galsi

Le gazoduc Galsi devant relier l’Algérie à l’Italie entrera en fonction en 2014, avec deux ans de retard par rapport au calendrier initial à cause d’un changement de parcours, a indiqué hier le président du consortium en charge du projet.

«Trouver le parcours n’a pas été simple car nous avons dû faire de nombreuses vérifications à cause d’une situation géographique à risque au niveau de la partie entre la Sardaigne et la Toscane », région du centre de l’Italie, et à cause de la présence de vestiges archéologiques, a expliqué Roberto Poti, cité par les agences italiennes, au cours d’un colloque sur le gazoduc Galsi organisé en Sardaigne.

Le projet définitif devrait être approuvé en 2010 avant que les travaux ne démarrent et la mise en service du gazoduc est attendue en «2014» contre 2012 jusqu’à présent, a ajouté M. Poti. Le consortium Galsi est composé notamment de la compagnie Sonatrach et des groupes italiens Edison et Enel. L’investissement prévu afin de construire ce gazoduc est de 3 milliards d’euros.

Le Galsi permettra à l’Algérie d’exporter 8 milliards de m3 de gaz par an vers l’Italie via la Sardaigne. L’accord sur la construction de ce gazoduc avait été signé en novembre 2007 par l’Italie et l’Algérie.

L’Algérie fournit le tiers des importations italiennes de gaz. Le président du Conseil exécutif de Corse, Ange Santini, a plaidé en mai pour que l’île française soit raccordé «au plus tôt» à ce gazoduc afin de faire face à ses besoins énergétiques.