Le gaz de schiste continue d’enflammer encore les villes du sud du pays. La ville de Tamanrasset a connu dimanche une nouvelle manifestation. Cette fois-ci, ce sont les lycéens et les collégiens qui se sont mis de la partie en faisant jonction avec les étudiants.
En tout c’est prés de 1.000 personnes, selon les organisateurs qui ont pris part à une marche qui a démarré de la place d’Il-amène au centre ville pour aboutir au centre universitaire Akhamoukh.
Sous un dispositif de police très vigilant, les manifestants ont brandi haut des banderoles où est dénoncé le projet du gouvernement d’exploiter le gaz de schiste. « Non au génocide collectif », «Hier nous étions un champ d’expérience des essais nucléaires à In Eker, aujourd’hui nous refusons d’être un champ d’expérimentation du gaz de schiste» peut-on lire sur les banderoles qui brocardent aussi le Premier ministre et le ministre de l’énergie.
A Ain Salah, la protesta s’est poursuivie aujourd’hui. Tous les commerces et toutes les administrations ont fermé à l’appel des animateurs du comité anti gaz de schiste.
Le mouvement de protestation est loin de s’essouffler et jeudi les grandes villes du sud Ouargla, Tamanrasset , Laghouat sont appelées à une autre démonstration de force.