Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a plaidé lundi pour « une concertation permanente » entre producteurs et consommateurs de gaz afin de développer cette source d’énergie propre appelée à constituer la transition entre les formes traditionnelles et les nouvelles énergies.
La structure du marché gazier et ses caractéristiques « militent pour une concertation permanente entre nous-mêmes mais, également, entre producteurs et consommateurs afin de développer cette source d’énergie propre, qu’est le gaz naturel, à même de constituer la transition entre les formes traditionnelles et les nouvelles énergies », a indiqué le chef de l’Etat dans un message adressé aux participants au 2e sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) à Moscou, lu en son nom par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah.Le chef de l’Etat a estimé que le sommet offre « l’opportunité d’échanger nos vues sur toutes les préoccupations que nous partageons », soulignant la volonté de ses pays membres de « faire prévaloir les intérêts fondamentaux de tous les opérateurs économiques, pays producteurs exportateurs et consommateurs confondus ».
Il a, ainsi, émis le vœu que cette rencontre puisse permettre aux membres du Forum de « convenir » d’une démarche consensuelle autour des mesures à prendre pour défendre leurs positions communes, et de réponses à apporter aux questions liées à l’importance croissante de l’industrie gazière.Se réjouissant du renforcement de l’organisation avec l’adhésion de l’Irak et des Emirats arabes unis, le président de la République a renouvelé l’offre de l’Algérie d’abriter l’institut commun du gaz, une proposition formulée par l’Algérie et adoptée lors du 1er sommet du Forum tenu à Doha (Qatar) en 2011.L’Algérie avait présenté au Forum un projet complet sur la création de cet institut qui aura pour objectif de « fournir aux pays membres des données sur l’industrie gazière et les moyens d’en tirer les meilleurs avantages ». »L’idée de création d’un institut commun du gaz est certainement à encourager », a-t-il souligné, faisant remarquer que l’Algérie a été le pionnier de l’industrie du GNL.
Les prix du gaz sont actuellement fixés soit dans le cadre de contrats à long terme, qui peuvent être indexés sur le prix du pétrole, soit sur le marché au comptant.Outre l’Irak et les Emirats arabes unis, admis lundi, le FPEG regroupe l’Algérie, la Bolivie, l’Egypte, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, le Sultanat d’Oman, la Russie, Trinité-et-Tobago et le Venezuela. Il regroupe aussi trois pays observateurs : Norvège, Pays-Bas et Kazakhstan.