Rien n’est plus beau, rien n’est plus significatif pour celui qui aime du même amour l’Afrique et la Méditerranée que de contempler leur union du haut de Santa Cruz. Ce tas de monnaies blanches jetées au hasard, c’est Oran. Cette tache d’encre violette c’est la Méditerranée.
Cette poussière d’or sur un miroir d’argent, c’est le sel de la plaine à travers le soleil». C’est en ces termes qu’a résumé Jean Grenier, écrivain et philosophe français, la beauté et la splendeur d’une ville considérée comme l’une des contrées les plus «vivantes» du Maghreb. Cette même ville en a toujours fasciné plus d’un. On ne la visitera jamais assez. La ville d’Oran mérite bien son surnom de «El-Bahia» c’est-à-dire la Radieuse ou la Ravissante. Elle a réussi à préserver son identité malgré – ou peut-être grâce à – la succession des envahisseurs. Si vous y êtes de passage, elle saura vous accueillir. Un séjour sur le sable doré des plages oranaises, une virée à travers ses ruelles, son marché de la Bastille ou son Front de mer ne vous feront que du bien.
F.H
