Galtier tient à Ghoulam

Galtier tient à Ghoulam

Alors que son départ de Saint-Étienne est de plus en plus persistant, le latéral gauche algérien, Faouzi Ghoulam, pourrait bien rester à l’ASSE. C’est du moins ce qu’a laissé entendre l’entraîneur du club stéphanois, il y a quelques jours, à l’occasion de la reprise des entraînements de l’équipe première. En effet, Christophe Galtier a été clair dans son discours face aux médias, en assurant qu’il n’y aura pas beaucoup de départs cet été, et cela en dépit des nombreuses sollicitations dont font l’objet plusieurs de ses joueurs cadres. «Le club a toujours annoncé qu’il y aurait une seule vente importante. Après, qui ? On ne sait pas. Beaucoup de joueurs sont sollicités chez nous, très peu partiront. C’est la meilleure offre qui sera acceptée par les dirigeants», a-t-il indiqué. Selon nos informations, Galtier aurait confié à ses proches qu’il tenait à conserver Ghoulam la saison prochaine, mais il n’est pas en mesure de lui garantir pour autant une place de titulaire, notamment avec le retour de blessure de Jonathan Brison, son principal concurrent à ce poste de latéral gauche.

Il ne partira que si l’ASSE reçoit une offre alléchante



Le souhait de Christophe Galtier de conserver Faouzi Ghoulam est surtout motivé par le fait que le club stéphanois sera engagé la saison prochaine sur plusieurs fronts, notamment en Coupe d’Europe (l’ASSE jouera l’Europa League) et que dans ce sens un effectif élargi et de qualité est fortement recommandé pour assurer les objectifs fixés.  Toutefois, et du moment que le joueur dispose d’un bon de sortie, les dirigeants de l’ASSE pourraient ainsi le laisser partir, mais à condition que le club qui souhaite s’attacher ses services mette le paquet et paye le prix fort sa libération. Pour l’heure, il n’y a que le Torino qui a sollicité officiellement l’ASSE, sauf que sa proposition de deux millions d’euros n’a pas du tout convaincu la direction du club français, qui l’a immédiatement refusée.

Le Benfica entre en course

Le site français, footmercato.net, a révèlé hier que le club portugais du Benfica Lisbonne est à son tour intéressé par le profil de Faouzi Ghoulam et songerait à entamer les négociations très prochainement avec la direction de Saint-Étienne pour le recruter et le chiper ainsi aux autres prétendants. Ledit site ajoute que l’Inter de Milan reste toujours à l’affût et n’aurait pas perdu espoir de le ramener du côté de l’Italie. Le grand frère du joueur, qui demeure son conseiller, aurait même rencontré récemment les dirigeants intéristes. Pour l’heure, rien de bien concret, mais à ce rythme, Ghoulam ne devrait pas tarder à officialiser son transfert.

Ce qu’attend Halilhodzic du match de la Guinée

La sélection nationale jouera le 14 août prochain un match amical face à son homologue guinéenne, comme tout le monde le sait. Cette rencontre rentre dans le cadre des préparatifs de la bande à Vahid Halilhodzic aux barrages de la Coupe du monde prévus en octobre et novembre. Le sélectionneur national a pris la décision de programmer un match amical au mois d’août, juste après avoir assuré la qualification à la suite du succès des Verts à Kigali face au Rwanda. Dans l’entourage de la sélection, on évoque en effet que le sélectionneur national attend beaucoup de ce match face à la Guinée afin d’être prêt pour les barrages, qui seront une échéance importante pour lui et pour la sélection.

Essayer de nouveaux joueurs comme Belaïliet Ouali

Le premier point qui intéresse Vahid Halilhodzic, c’est de donner la chance à certains joueurs qu’il n’a toujours pas vus en sélection. L’entraîneur national, qui a une liste élargie dans son calepin, veut donner la chance à certains joueurs pour les juger. Il y a Youcef Belaïli, attaquant de l’ES Tunis et de Idir Ouali du Dynamo de Dresde qui sont bien placés pour être retenus pour ce match. Il y a Karim Agouazi, Nabil Ghilas et Abdelmoumen Djabou qui vont avoir plus de temps de jeu en compagnie de certains joueurs. Aussi, il n’est pas à écarter que Ishak Belfodil sera présent pour ce match, après avoir annoncé son vœu de rejoindre les Verts.

Plus de cohésion entre les joueurs

Le deuxième point, c’est la cohésion. En effet, une source proche de Halilhodzic nous a révélé après le match du Rwanda, que le sélectionneur veut plus de cohésion entre les joueurs et qu’il pense qu’il reste encore du travail à accomplir. Un stage de quarante-huit heures et un match amical ne peuvent que donner plus de cohésion à l’équipe.

Améliorer la place de l’EN au classement FIFA

Enfin, il est utile de le répéter, le classement FIFA sera déterminant lors du tirage au sort des barrages. Cela permettra à l’Equipe nationale d’être parmi les cinq meilleures du continent, d’éviter les grosses cylindrées comme le Ghana, le Nigéria et la Côte d’Ivoire. Donc, pour Halilhodzic et même si le plus important reste la qualité de jeu et surtout le volet technico-tactique, la victoire est tout de même obligatoire en attendant le match du Mali.

Alors que la fédération a formulé des réserves

A quoi jouent les Maliens ?

Cette histoire de réserves formulées par la Fédération malienne de football à propos de la participation du gardien Fabien Farnolle au match Bénin-Mali, qui s’est tenue le 2 juin 2012, et de l’attaquant rwandais, Medie Kagere au match Mali-Rwanda, continue toujours d’alimenter la scène sportive. Bien que la qualification de l’Equipe nationale algérienne aux barrages de la Coupe du monde 2014 ne souffre d’aucune contestation, elle ne devrait pas tout de même être remise en cause sur décision de la FIFA. La Fédération algérienne de football, sous la présidence de Mohamed Raouraoua, est plus que jamais sereine et confiante à propos des réserves infondées. Cependant, le point le plus intrigant, c’est la position malienne. Officiellement, on sait que les Maliens ont saisi la plus haute instance footballistique, vendredi, pour lui demander d’ouvrir une enquête sur la participation des deux joueurs cités. Un confrère malien, très proche du cercle dirigeant du football malien, nous a fait cette confidence. Mais, à travers la presse algérienne et même malienne, les responsables de la Femafoot n’ont pas livré la moindre impression sur cette affaire, tout en feignant ne pas avoir eu vent de cette affaire. L’on se demande alors que si cela est lié au fait que les responsables du football maliens ne veulent pas attirer l’attention des Algériens, comme nous a confié le journaliste malien, où bien il y a quelque chose derrière cela.

La FIFA n’a rien encore confirmé

De son côté, la Fédération internationale de football n’a pas encore confirmé via son site internet, l’ouverture d’une procédure pour authentifier les soupçons maliens. Avant cela, la FIFA avait confirmé avoir ouvert une procédure disciplinaire à l’encontre de la Fédération d’Éthiopie de football après la participation d’un joueur étant sous le coup d’une suspension. Hier, la FIFA avait annoncé avoir attribué les gains du match au Botswana pour le forfait, mais sans évoquer le dossier malien. Cela nous mène à s’interroger sur cette affaire. On en saura plus dans les tous prochains jours.

Hammadoun Cissé (président de Femafoot) : «En tant

que président, je n’ai pasété informé des réservés»

Le président de la Fédération malienne de football que nous avons pu joindre hier au téléphone nous a déclaré : «Je ne suis pas du tout informé des réserves qu’a formulées la fédération malienne auprès de la FIFA à propos de la qualification des joueurs que vous citez. Je ne sais pas. En tant que président, je ne suis au courant de rien.»Une vrsions aussi intrigante que bizarre.

Gasingwa (SG fédération rwandaise) : «On n’est au courant de rien»

Nous avons tenu hier à joindre le secrétaire général de la Fédération rwandaise de football, Michel Gasingwa, afin d’avoir sa version et surtout son avis sur les réserves formulées à l’encontre du joueur du Rwanda Medie Kagere, auteur du but face au Mali, les Maliens l’accusent être originaire du Gabon et sa naturalisation n’a pas été faite de manière correcte. Le SG de la FERWAFA nous a déclaré : «Je ne suis pas du tout au courant de cette affaire. J’attends qu’on soit saisis pour pouvoir réagir. Désolé, je ne peux rien dire actuellement.»