Au moment où le monde entier affiche un pessimisme croissant face à la crise financière mondiale et à la récession économique, l’Algérie par la voix de son Président annonce un programme ambitieux de développement pour la période 2010-2014. Ce programme nécessite une enveloppe de 150 milliards de dollars. Ce programme s’inscrit dans la vision stratégique inaugurée dès 2001 avec le lancement du PSRE, suivi après par le programme de soutien à la croissance économique et les programmes complémentaires en faveur des wilayas du Sud et des Hauts Plateaux qui ont mobilisé respectivement environ 25 milliards de dollars et 160 milliards de dollars. Ce qui veut dire que depuis 2001, l’Algérie a investi près de 190 milliards de dollars. Ces volumes financiers considérables ont servi à rattraper le retard et à doter le pays d’infrastructures de base modernes. Jamais, dans son histoire, l’Algérie n’a entrepris un tel effort dans un domaine éminemment stratégique car il constitue le soubassement incontournable de toute politique de développement durable.
Il est clair que cette politique doit être maintenue pour les années à venir. L’Algérie doit parachever ce projet national de développement pour lui permettre de faire partie des pays émergents, d’une part et d’améliorer considérablement les conditions d’existence, au quotidien, des citoyens. Car, à côté des infrastructures de base, l’accent sera mis aussi sur les transports, la santé, l’éducation, la formation, l’alimentation en eau potable, l’électrification, le gaz de ville… A cette liste, non exhaustive, il faut ajouter les mesures pour résorber la crise du logement. Durant la période 2004-2009, on a construit un million de logements. Il est prévu de construire également un autre million de logements pour la période 2010-2014. Cela veut dire qu’en 10 ans, l’Algérie aura construit 2 millions de logements neufs, ce qui constitue un record absolu pour un pays en voie de développement. L’on connaît le souci du premier magistrat concernant tous les aspects ayant trait au logement.
Sur un autre plan, le Président de la République a promis la création de 3 millions d’emplois durant la période de 2010-2014. Un tel objectif permet de conclure que le chômage sera marginal dans notre pays. Donner du travail au plus grand nombre, c’est améliorer les conditions d’existence, éliminer la précarité et réduire dans une très grande proportion les tensions sociales.
Incontestablement, la période 2010-2014, verra l’émergence d’une autre Algérie plus moderne, plus forte et plus radieuse. Elle présentera un autre visage et figurera dans le peloton des pays émergents. C’est donc une étape fertile en événements qui s’ouvrira pour le peuple qui nourrit tous les espoirs.