Future Gate : Rifka et Stanley entendus par le juge d’instruction

Future Gate : Rifka et Stanley entendus par le juge d’instruction

L’affaire des influenceurs soupçonnés d’avoir arnaqué plusieurs étudiants universitaires n’est toujours pas résolue. L’enquête et les investigations étant toujours en cours, certains accusés ont été entendus par le juge d’instruction.

En effet, deux influenceurs connus sur les réseaux sociaux sous les noms de Rifka et Stanley ont été concernés par une audition auprès le tribunal de Dar El Beida, durant la journée d’aujourd’hui (mardi 1er mars).

Cette étape s’inscrit dans la continuité du processus d’investigation , concernant 14 prévenus dont 11 en détention provisoire.

Ceci marque un avancement considérable dans l’affaire Future Gate, sachant qu’il y a une semaine trois autres personnes détenues à Kolea ont été entendues : J.Lina, T.Nadjet et B.Rania. Les chefs d’inculpation mentionnés sont: traite d’êtres humains à caractère transnational, coups et blessures intentionnels avec une arme blanche, formation d’association de malfaiteurs et blanchiment d’argent .

Qu’en est il concrètement de cette affaire ?

Le principal accusé est Oussama Rezagui, propriétaire de ladite agence qui a arnaqué les étudiants en promettant un suivi et une aide pour les accompagner à poursuivre leurs études à l’étranger.

Cette affaire tourne essentiellement autour de cette arnaque orchestrée par une société fictive mais aussi autour des influenceurs qui ont pris part à ça avec de la publicité mensongère par le biais de leurs réseaux sociaux, où ils sont très suivis et ont donc “influencé” bon nombre d’élèves et leurs parents.

Leur implication même étant indirecte est à souligner, en effet lors de leurs témoignages devant la justice, relayés sur plusieurs médias algériens les influenceurs ont bien affirmé avoir reçu d’importantes sommes d’argent, en contrepartie de la promotion des services de l’agence « Future Gate » ce qui met en évidence un lien direct.

De ce fait, le juge d’instruction avait ordonné le placement de 11 mis en cause en détention provisoire et de 3 autres sous contrôle judiciaire.