Fuite des sujets du baccalauréat «C’est une blague», selon le ministère

Fuite des sujets du baccalauréat «C’est une blague», selon le ministère
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Les informations faisant état de fuites des sujets du baccalauréat ne déstabilisent pas le département de Benbouzid. Son secrétaire général parle de «blague» et d’«intox».

Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Boubekeur Khaldi en est certain : aucune fuite des sujets du bac n’a été enregistrée lors de la session de 2011. Il l’affirmait hier lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale. Interpellé à ce sujet, il répondait que «c’est une blague ! Je suis certain que ce ne sont que des rumeurs. Ça n’a d’ailleurs pas atteint le moral des candidats ni des encadreurs. Les épreuves du bac se sont déroulées dans de bonnes conditions», ajoutant qu’il s’agissait de simples rumeurs et d’intox. «Nous sommes en démocratie.

Tout le monde peut s’exprimer. L’Office national des examens et des concours a déposé plainte contre X. La justice fera son travail comme cela est en train de se passer en France mais chez eux, la fuite a été vérifiée. Chez nous, c’est resté au niveau de l’intox», expliquait-il. Toujours au sujet du bac, le secrétaire général du département de l’éducation dit s’attendre à un résultat important, au moins aussi bon que celui de l’année précédente. Formel, il répondait qu’il était faux de considérer que le taux de réussite était «politique». Khaldi pense, au contraire, que c’est le fruit de la réforme. C’est d’ailleurs valable pour les autres paliers de l’enseignement. Pour le primaire, les résultats, dit-il, parlent d’eux-mêmes avec 90% de taux de réussite à l’examen de fin de cycle et 127 000 mentions très bien. Pour le cycle moyen, le taux de réussite se situe autour de 70% avec pas moins de 174 000 mentions obtenues. Une amélioration tant «quantitative que qualitative». Interrogé sur l’utilité du maintien de l’examen de fin de cycle primaire, le SG du ministère de l’Education a défendu cette option, expliquant qu’il s’agissait d’un bilan d’étape nécessaire pour la vérification des acquisitions.

A une question relative à la qualité de l’enseignement, l’invité de la rédaction de la Chaîne III a été formel : la qualité est également en amélioration. Il en veut pour preuve les 47 000 enseignants licenciés qui dispensent des cours ajoutant que «ce sont les spécialistes qui peuvent critiquer la qualité de l’enseignement, les autres, sont des profanes, ils peuvent toujours critiquer, nous sommes en démocratie». Les réformes, dit-il, se poursuivent. Dès la rentrée, les élèves du cycle primaire en ressentiront les effets avec l’allégement des programmes. Les cours s’arrêteront à 14h30, laissant place à des activités artistiques et sportives pour la «création d’une vie scolaire».

N. I.

Les 17 000 contractuels régularisés en septembre

Le secrétaire général du ministère de l’Education a affirmé, hier, que l’engagement de régulariser les enseignants contractuels sera honoré. Les 17 000 enseignants concernés seront régularisés à la rentrée scolaire. Boubekeur Khaldi pense même que ce nombre risque d’être dépassé mais que des mesures seront prises pour que l’intégration touche également les enseignants au-delà des 17 000 initialement retenus.

N. I.