La catastrophe évitée de justesse
La fuite de pétrole, qui s’est produite au port pétrolier de Béjaïa, a provoqué une tache noire de plus de 1000 mètres carrés. Un désastre environnemental a été évité de justesse le soir de mardi dernier au port de Béjaïa à la suite d’une explosion survenue sur l’oléoduc, selon des sources fiables.
Le processus d’enfûtage d’un navire a provoqué une fuite induite par la force de haut débit et avec au bout l’explosion. La fente était telle qu’une énorme quantité de pétrole a submergé rapidement une large zone de la mer. Une fois l’incident déclaré, la Protection civile est intervenue sur place pour éviter l’élargissement de la tache noire de pétrole et en collaboration avec les autorités concernées du port, les pompiers ont mis en oeuvre des procédures nécessaires en la circonstance, selon les sources officielles, qui confirment que la cause de l’explosion est due à la fissuration. La direction du port a pris en charge l’incident en décidant d’arrêter tous les processus d’enfûtage et en évacuant les navires pétroliers vers des endroits sûrs pour éviter une catastrophe au port. Les gardes-côtes ont pris des mesures qui empêchent l’expansion de la tache noire en dressant des barrages flottants. Le pétrole déversé a été estimé à plus de 50 millions de litres. La cause de l’explosion est due à un manque d’entretien et de suivi par la société des transports de pétrole dont les travaux avaient été confiés pendant le règne de Chakib Khelil. La société turque concernée aurait réalisé à la hâte les travaux.
